Santé publique : la Fondation ECAir se lance dans la prévention contre le paludisme au Congo

A travers cette campagne dénommée: « La Jeunesse congolaise dit stop au Paludisme », la fondation entend sensibiliser les populations à travers des actions menées par la jeunesse congolaise, dans le but d’enrayer et de stopper l’évolution du paludisme dans le pays, indique un communiqué de presse de la fondation ECAir.  Selon ce texte en effet,
 le
 paludisme est la première 
cause 
de 
mortalité 
infantile,
touchant
 encore 
huit 
personnes 
sur
 dix 
en 
République 
du
 Congo.

Grâce au soutien de la compagnie aérienne Equatorial Congo Airlines, la Fondation ECAir s’est engagée à renforcer sur trois ans, les actions déjà menées sur le terrain conjointement par le Programme national de lutte contre le paludisme au Congo et la Fondation congolaise de recherche médicale (FCRM). Ce programme vise à traiter et à collecter trimestriellement les données de vingt blocs par arrondissements ; environ 4 000 maisons et 200 gites. « Cette campagne a pour mission essentielle de mieux sensibiliser les populations à travers diverses actions menées par la jeunesse congolaise dans le but d’éliminer le paludisme dans le pays », a expliqué le directeur de la Fondation ECAir, chef du programme, Eliphal Balloula-Touadi.

Au menu de cette campagne, la remise du trophée du meilleur technicien de laboratoire le 24 avril à Brazzaville avant la tenue  de la conférence pour le lancement officiel de l’opération intitulée « la jeunesse congolaise dit stop au paludisme ». La dernière activité programmée est la soirée de gala qui sera organisée le 6 juin à Brazzaville. «À
 l’aide 
d’un 
dispositif
 de partenariat,
notamment 
mis
 en
 place
 avec
 les
 responsables 
de 
quartiers
 localisés
 dans
 différents 
arrondissements
 des
 villes
 de
 Brazzaville
 et 
de 
Pointe Noire
, 
plusieurs
 groupes 
de
 jeunes
 seront
 formés 
et 
équipés 
pour 
assurer 
les
 missions
 de 
surveillance,
de 
prévention 
et
 de
 lutte
 contre
 le
 paludisme 
auprès 
des 
populations », poursuit le communiqué de presse.



Rappelons que la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme est le fruit d'un partenariat entre l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Unicef, la Banque mondiale (BM) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Elle sert ainsi à mobiliser l'opinion publique en faisant connaître cette maladie, et à favoriser l'accès aux traitements et aux soins, ainsi que favoriser les méthodes de prévention existantes. À l’occasion de l’édition 2015, l’OMS appelle à un engagement de haut niveau pour réaliser la vision d’un monde exempt du paludisme. En effet, selon les chiffres, chaque année 300 millions de personnes sont atteintes du paludisme qui tue plus de 3000 personnes par jour, en Afrique subsaharienne. Le taux de mortalité dû à cette pandémie est d'au moins 85% en Afrique, 8% en Asie du Sud-est, 5% dans l'Est de la Méditerranée et de 1% dans l'Ouest du Pacifique. Actuellement, environ 40% de la population mondiale habitant les pays les plus pauvres du monde pour la plupart sont exposés au paludisme.