Concertations nationales : Le Rassemblement citoyen propose une autre approche que le changement de Constitution

Vendredi 22 Mai 2015 - 16:45

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Dans le cadre des larges consultations nationales qu’il a initiées, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 22 mai, tour à tour, le Club-2002 Pur ; le Rassemblement citoyen ; le Forum de la société civile pour les élections libres et transparentes ; le Mouvement pour l’unité et la démocratie au Congo ; les Groupements et associations politiques du centre gauche congolais ; la Caresco ; l’Oeil du peuple et l’Union des forces démocratiques.

Après l’entretien avec le chef de l’État, le président du Rassemblement citoyen (RC), Claude Alphonse Nsilou, a indiqué que l’on peut trouver une solution politique au débat qui polarise l’actualité présentement. Le RC, a-t-il dit, a proposé au président de la République une autre approche. Mais Claude Nsilou n’a pas voulu en dévoilé la substance à la presse.

Celle-ci est contraire au changement de la Constitution, a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que le Congo a besoin aujourd’hui de la paix. Selon le RC, le président Denis Sassou N’Guesso est l’artisan de la paix dont le peuple récolte aujourd’hui les fruits.

De son côté, le président  Club-2002 Parti pour l’unité et le République, Wilfrid Nguesso a réitéré au chef de l’État la volonté de son organisation de bâtir une nouvelle République avec lui. Répondant à un journaliste qui voulait savoir la position de son parti sur le changement de Constitution, Wilfrid Nguesso a répondu : « Notre parti est membre de la majorité présidentielle. Il avait signé la déclaration de cette famille politique du 20 janvier 2015 appelant au changement de la loi fondamentale ».

Le président du  Forum de la société civile pour les élections libres et transparentes(Fosocel), Céphas Germain Ewangui a affirmé avoir fait le tour d’horizon des questions liées à la consolidation de la démocratie et au processus électoral au Congo. À propos du changement de la Constitution du 20 janvier 2002, il pense que cette loi fondamentale contient quelques anomalies qui méritent d’être corrigées par une révision totale ou partielle. Selon lui, cette problématique sera plus sereinement débattue au cours du dialogue national dont la société civile congolaise, par sa voix, sollicite la convocation dans les plus brefs délais.

Cet avis est partagé par Apollinaire Mouyombo, président du Mouvement pour l’unité et la démocratie au Congo (Mudec) qui a estimé qu’étant donné que son organisation politique appartient à la majorité présidentielle, elle se dit favorable au changement de Constitution. Le Mudec, a-t-il insisté, soutient le chef de l’État dans sa démarche qui consiste à consolider la démocratie, à changer la gouvernance électorale  et à émailler  le pays d’infrastructures diverses.

Le Centre gauche congolais, par la voix de son président Valère Mabiala Mapa, a réitéré son vœux d’appeler au changement de la Constitution du 20 janvier 2002.  Il a exhorté la classe politique congolaise à accepter un dialogue national sans préalables afin de débattre sereinement, a-t-il renchéri, des problèmes concernant la vie du pays.

 Répondant à une question d’un journaliste qui demandait son point de vue sur les autres acteurs politiques qui n’ont pas accepté de prendre part aux consultations présidentielles, Valère Mabiala Mapa a signifié qu’ils ont eu tort.  Les consultations sont une occasion pour le président de la République d’écouter les forces vives de la nation, a-t-il lancé.   

  

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

1-Wilfrid Nguesso 2-Claude Alphonse Nsilou 3-Germain Ewangui 4-Valère Mabiala Mapa

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