Banditisme urbain : la police interpelle vingt-huit délinquants résiduels

Jeudi 28 Mai 2015 - 19:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Vingt-huit délinquants résiduels, surpris en flagrant délit, ont été interpelés par les services de police, le 28 mai à Brazzaville, et présentés à la presse nationale avant que soit enclenchée une procédure judiciaire.

Répartis en plusieurs groupes, ces bandits résiduels ont échappé ces derniers temps au contrôle rigoureux de la police nationale. Ils opèrent avec des armes blanches, de jour comme de nuit, dans les quartiers périphériques de Brazzaville.

Selon les témoignages d’un officier de police, l’un des groupes a violemment bastonné et poignardé une femme qui, pour l’heure, est hospitalisée au CHU de Brazzaville. Un autre groupe est très réputé pour le braquage aux quartiers Soprogi et Jacques Opangault, situés au nord de Brazzaville. Trois autres ont été surpris de jour en train de voler les ventilateurs d’une échoppe, dans le 2e arrondissement de la capitale.

En bref, ils commettent aussi des actes de viol sur des jeunes comme sur de vieilles dames, poignardent parfois les victimes innocentes en leur ravissant bijoux et téléphones portables.

Pour confirmer tous ces faits, le colonel Jules Moukala Tchoumou, porte-parole de la police nationale, a expliqué : « On a dû constater à Brazzaville qu'à certains moments de la nuit comme de la journée, il y a quelques jeunes qui ont le malin plaisir de s’attaquer aux populations. Ils sont tous jeunes. Une procédure sera ouverte afin qu’ils soient déférés au parquet de Brazzaville. Avec la collaboration des populations, les services de police sont toujours en éveil pour poursuivre leurs opérations ».

Dans cette vague de vingt-huit délinquants il y a aussi des jeunes qui, dans un récent passé, avaient été interpellés par la police, déférés à la maison d’arrêt mais par la suite mis en totale liberté.

Face à cette situation, le porte-parole de la police a répondu : « En tout cas pour la police, il s’agit de lutter contre le crime même s’il est commis par un récidiviste. L’insécurité zéro n’existe nulle part au monde. Ce sont les phénomènes de société et la police s’emploie toujours à traiter ce genre de phénomène. Les procédures judiciaires vont être enclenchées et la suite reviendra au parquet de Brazzaville ».

La ville de Brazzaville est très calme du point de vue sécuritaire. Et, les différentes opérations de police sont pérennes. Dans un récent passé, les services de police avaient réussi à démanteler dans les quartiers périphériques de la capitale les grands groupes de bandits.   

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

1-le colonel Jules Moukala Tchoumou, porte-parole de la police nationale repondant aux questions des journalistes (Adiac) 2-Une vue partielle des délinquants (adiac)

Notification: 

Non