Gestion forestière : l’Unesco et le Congo veulent intégrer la recherche scientifique

Jeudi 30 Juillet 2015 - 18:30

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Le sujet a été au menu d’un entretien entre le ministre de l’Économie forestière, Henri Djombo et le conseiller régional de l’Unesco, professeur Mama Pléa, le jeudi 30 juillet à Brazzaville.

En décembre 2014, le gouvernement congolais et l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), ont signé un accord destiné à promouvoir les sciences et innovations technologiques au Congo. Cette réunion de travail de haut niveau qui a mobilisé le ministre Henri Djombo et le conseiller régional de l’Unesco en présence de la représente de l’institution onusienne au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, a permis aux acteurs du jour à aborder le volet application de cet accord.

Pour Mama Pléa, l’Unesco entend soutenir le Congo à renforcer sa politique en matière de la préservation de la biodiversité couplée avec la recherche scientifique. « C’est un projet qui vise à améliorer la gouvernance en matière de sciences technologiques et innovations à doter le Congo d’une stratégie nationale en politique scientifique. Il vise également  à renforcer un peu le lien entre tous les compartiments qui s’occupent de la recherche scientifique et d’innovations technologiques au Congo. », a indiqué le fonctionnaire international Mama Pléa.

L’économie forestière et le développement durable ne peuvent s’en passer de la recherche scientifique, insiste-t-il, dès lors que l’Unesco au niveau des forêts dispose de deux aires protégées au Congo notamment à Dimonika et Odzala, « qui sont des réserves de biosphère tracées par l’Unesco ayant un statut et une règlementation de l’ONU ». Le gouvernement congolais, l’Unesco ainsi que d’autres partenaires tels le Projet national d’afforestation et de reboisement (Pronar) et Redd+, travaillent activement dans ce domaine.  

Mais cette recherche à vocation scientifique ne se limite pas seulement dans la partie sud du pays, car il y a aussi au nord dans la Sangha, un site du patrimoine mondial de l’Unesco. « Ce sont là des aires protégées avec des instruments de l’Unesco. , en fait, constituent non seulement la conservation de la biodiversité mais aussi pour le développement durable, c’est-à-dire, un développement au profit de la population », a-t-il conclu.        

Fiacre Kombo

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