![]() Processus électoral : des ONG recommandent la libération des détenus politiques et d’opinionJeudi 6 Août 2015 - 16:30 Pour ces organisations, il ne peut y avoir d’élections libres, transparentes, crédibles et apaisées tant que certains acteurs politiques, de la société civile et pro-démocratie ne seront pas libérés.
Les signataires ont, par ailleurs, demandé aux deux chambres du Parlement de jouer positivement leur rôle constitutionnel pour contribuer à la consolidation des acquis démocratiques et à l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées. Le gouvernement et la Céni ont conjointement été appelés au respect de toutes les dispositions de la Constitution, particulièrement celles relatives à l’organisation des élections législatives et présidentielle de 2016, à veiller à ce que les nouveaux majeurs soient préalablement enrôlés avant les opérations électorales et que le processus de démembrement des provinces ne puisse être un prétexte pour retarder les élections provinciales, législatives et présidentielle de 2016. À la centrale électorale particulièrement, ces ONG ont demandé de veiller à la préservation de son indépendance vis-à-vis des acteurs politiques tant de la majorité présidentielle que de l’opposition et de ne plus accepter des manipulations politiciennes. Ces organisations ont, par contre, recommandé à la communauté internationale de continuer à maintenir la pression sur le gouvernement et la Céni pour l’organisation des élections dans les délais constitutionnels ; d’accompagner le peuple congolais dans sa détermination à réaliser l’alternance politique pacifique par l’appui des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées ; de prendre des sanctions ciblées contre les acteurs politiques impliqués dans les arrestations arbitraires des défenseurs des droits de l’homme et de pro-démocratie, ainsi que des opposants politiques. Cependant, le peuple a été appelé à défendre la Constitution, le principe d’alternance et des droits humains par tous les moyens de droit. Lors de cet atelier, qui s’est appuyé sur le calendrier électoral global publié le 12 février dernier, par la Céni, ces organisations ont dit craindre que l’enlisement du processus électoral et la répression de l’exercice des libertés publiques ne débouchent sur une crise majeure de légitimité et perturbent la paix sociale. Les signataires, qui ont salué le dernier discours du président américain, Barack Obama, sur la situation politique dans certains pays africains, et les positions prises dans le même sens par le président français, François Hollande, la présidente de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, ont également exprimé leur souci de la préservation de la paix par des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées. Lucien Dianzenza et Adrienne Londole Légendes et crédits photo : Le bureau de la Céni sur le boulevard du 30 Juin Notification:Non |