Afropunk Festival : À la croisée des musiques alternativesVendredi 21 Août 2015 - 20:45 Ce week-end au Commodore Barry Park à Brooklyn dans l’État de New York, se tient la neuvième édition d’Afropunk, un festival dédié à une musique alternative portée par des voix noires.
En tête d’affiche, on retrouvera ce week-end nuls autres que Lenny Kravitz, Lauryn Hill, Grace Jones ou encore Gary Clark Jr,
Afropunk est le résultat, ou plutôt la suite concrète, d’un documentaire, mais aussi des explorations intérieures d’un homme : James Spooner. Dans un article consacré au festival et paru dans Le Monde Afrique, la journaliste Prisca Munkeni Monnier retrace l’histoire d’Afropunk : the Rock’n’Roll Nigger Experience avec les grands questionnements qui ont sous tendu cette réalisation. James Spooner est issu d’une famille Deux épisodes dans sa vie de jeune adulte seront déterminants dans sa construction. À l’âge de 14 ans, il s’installe à New York avec sa famille et découvre un microcosme d’artistes punks noirs et métis. Il adopte le style, le mode de vie et se lisse les cheveux. À l’âge de 21 ans, il rencontre son père à Sainte-Lucie et la question identitaire vient tout chambouler. De retour chez lui, il rompt avec sa petite amie blanche, laisse ses cheveux évoluer de manière naturelle et part sillonner le pays caméra à la main à la rencontre de la scène punk noir et de son public.
Le concept s’est développé et a fait des petits : un Afropunk à Paris en juin dernier (la deuxième édition est déjà annoncée), l’autre à Atlanta en octobre prochain. Les envies d’extension sont bien présentes, comme le confie Jocelyn Cooper : « Après Paris, nous pensons au Brésil, mais surtout au continent Africain ! ».
Morgane de Capèle Légendes et crédits photo :Depuis sa genèse, le Festival Afro-Punk met en lumière des artistes émergents. Crédits photos: DR Notification:Non |