Genre : comment contribuer à la réduction du phénomène des violences faites aux femmes ?

Mardi 1 Septembre 2015 - 14:00

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La problématique a fait récemment l’objet d’une session de formation organisée à l’intention des personnels intervenant dans le traitement des violences basées sur le genre, sur la prise en charge et le référencement des violences basées sur les femmes

A l’initiative du ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), près d’une trentaine de cadres et agents du ministère de la Justice, des services de police judiciaire, des districts sanitaires et des cliniques juridiques ont participé à cette formation. L’objectif principal étant de contribuer à la réduction du récurent phénomène des violences basées sur le genre. En effet, pendant ces travaux, les participants ont suivi huit communications, parmi lesquelles, les causes et les conséquences des violences basées sur le genre ; définition des concepts et typologies des violences; la prise en charge des violences sexuelles.

Ils ont été également sensibilisés sur les conséquences et l’accompagnement psychologique des victimes de  ces violences  ; l’arsenal juridique international et national de répression: rôle de la police ; le système de référence et contre référence  ainsi que les outils de référencement.

Quelques recommandations formulées à l’endroit des pouvoirs publics

A l’issue des travaux, les participants ont suggéré au ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement de communiquer davantage sur les actions de mise en œuvre de la politique nationale/genre ainsi que sur les conventions de protection des droits des femmes. Ils ont, par ailleurs, recommandé à la force publique d’installer des travailleurs sociaux dans les commissariats ; former davantage les agents de police en matière de gestion des victimes des violences basées sur le genre ; vulgariser le numéro d’appel d’urgence en le rendant opérationnel sur tous les réseaux. A l’endroit des agents des services de santé, ils ont demandé de former un personnel spécialisé dans la prise en charge des violences  sur le genre et augmenter le nombre de personnels formés dans les centres de santé. Quant à la justice, elle devrait vulgariser les textes y relatifs; élaborer une loi sur les violences domestiques.

Clôturant les travaux en présence de son collègue des affaires sociales, Jean Clotaire Tomby, la directrice générale de la Promotion de la femme,  Cornelie Adou Ngapi, qui  s’est félicitée des résultats obtenus, a exhorté les participants à faire la restitution de ces travaux au sein de leurs structures respectives,  à créer des conditions pour développer des mécanismes en vue d’une synergie entre les acteurs pour le bien-être des femmes et des filles congolaises en détresse. « J’ai la parfaite conviction que les enseignements reçus, les échanges d’expérience ont été à la hauteur de nos ambitions affichées et ajouteront un plus dans nos actions futures en qualité de partenaires incontournables dans la prise en charge et l’accompagnement des victimes des violences basées sur le genre»,a-t- elle conclu.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les participants ; crédit photo Adiac

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