Éducation : Comment répondre au manque d'enseignants dans les écoles congolaises ?

selon les chiffres fournis sur la base des calculs, ce déficit du personnel est estimé à plus de 14 000 enseignants. première recommandation faite par les participants aux assises de Brazzaville : le recrutement des alphabétiseurs et enseignants, à la Fonction publique, au titre de l’année scolaire 2015-2016. Plus loin, les participants ont suggéré l’évaluation du code d’éthique éducative. Le but est d’édicter les connaissances, attitudes et comportements moraux spécifiques aux exigences propres du métier d’enseignant.  Ils ont aussi recommandé le regroupement expérimental des établissements scolaires de petite taille par la création des cités scolaires ou de villages scolaires, matérielles et financières disponibles.

Le redéploiement du corps enseignant en fonction des besoins exprimés dans tous les départements ; l’ouverture d’une filière de formation des personnels de maîtrise des établissements scolaires et la délocalisation des antennes de téléphonie mobile à l’intérieur ou aux abords des établissements scolaires sont également recommandés. Parmi les réformes souhaitées figurent la suppression du concours d’entrée en classe de 6^e, la réforme du CEPE et la relance du CEPE adulte dès l’année scolaire 2015-2016.

Les autres recommandations concernent l’uniformisation de la tenue scolaire pour les établissements publics et privés à compter de l’année scolaire 2016-2017 ; l’arrêt des cours d’appui ou des travaux dirigés organisés les journées de dimanche dans les établissements scolaires publics et privés pour les élèves en classe d’examen ainsi que la relance des chantiers-vacances. il s'agit, selon ces experts, de lutter contre l’oisiveté des élèves pendant les vacances et les familiariser avec les milieux professionnels.

« Il faut agir vite pour sauver l’école congolaise »

Des recommandations et conclusions saluées par le ministre de l’Enseignement primaire, et secondaire, de l’Alphabétisation, de la jeunesse et de l’éducation civique.  « Je suis donc convaincu que vous êtes désormais mieux outillés non seulement par rapport à la connaissance générale sur la nécessité d’aller vers un changement de nos habitudes collectives pour mieux faire comprendre à tous les Congolais les missions qui sont les vôtres et assumer pleinement les rôles et responsabilités assignés à notre sous-secteur éducatif », espère Anatole Collinet Makosso qui a souligné la nécessité d’agir vite pour sauver l’école congolaise.