Indice de compétitivité mondiale 2015 : La RDC absente de la liste

Samedi 3 Octobre 2015 - 15:30

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Les résultats 2015/16 de l'Indice de compétitivité mondiale annuel du Forum économique mondial (WEF) révèlent une progression significative de l'Afrique par rapport à 2014. 

Le rapport du Forum, qui liste 140 pays, est basé sur 114 indicateurs regroupés dans 12 catégories différentes dont l’environnement macroéconomique, l'éducation et la santé, les institutions, l'efficacité des marchés de biens et de travail, le développement du marché financier et l'innovation. Ces indicateurs permettent d’établir la compétitivité d’un pays. 

En Afrique, l’Île Maurice (46e)  reste le pays le plus compétitif, bien que le pays ait perdu 4 places par rapport au classement précédant. L’Afrique du Sud arrive en 2e position (49e), le Rwanda (57ème) et le Botswana (71e), Maroc (72e mondial),  l’Algérie (87e) au plan mondial et l’Ethiopie suivent sur la liste. La Côte d’Ivoire est le pays africain qui a effectué la  plus forte progression en Afrique depuis l’an dernier, en grimpant de 24 places pour se hisser au 8ème rang de l’économie africaine la plus compétitive et 91ème sur le plan mondial alors que la Tunisie, alignée sur la 92ème marche mondiale est 9ème sur le continent. La Namibie a perdu 8 places en 2015 ferme le cercle du top 10 du classement africain. Le Nigeria, première économie du continent ne se place qu’à la124ème position du classement mondial, devant la Gambie (123ème) et le Zimbabwe (125ème).

Au niveau mondial, la Suisse reste en première position pour la 7e année consécutive, suivie par Singapour et les États-Unis. L’Allemagne occupe la 4e position, tandis que les Pays-Bas retrouvent leur classement d’il y a trois ans et sont à la 5e position. Ils sont suivis par le Japon (6e) et la Région administrative spéciale de Hong Kong (7e), tous deux stables.

Le rapport 2015 met en cause le manque de réformes structurelles qui pourraient stimuler la productivité et l'innovation et freine la capacité de l'économie mondiale à améliorer le niveau de vie, à lutter contre le chômage persistant et à surmonter les chocs financiers. Sur le plan africain, les auteurs du rapport dénoncent les performances stagnantes ou en recul des pays émergents.

Patrick Ndungidi

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