Santé : L’Italie soulagée de ne pas avoir de nouveau cas d’Ebola chez elle

Dimanche 4 Octobre 2015 - 8:12

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Un ingénieur sierra-léonais arrivé à Gênes malade a créé l’angoisse en Italie parce que suspecté d’être porteur d’Ebola.

Les autorités sanitaires italiennes se veulent rassurantes : l’ingénieur sierra-léonais suspecté d’avoir contracté le virus d’Ebola dans son pays avant de venir en stage en Italie est malade d’autre chose que d’Ebola. De fortes fièvres, le pays de provenance avaient fait craindre la terrible maladie. Les médecins estiment que l’homme a dû souffrir par le passé d’une maladie non ou mal soignée comme le paludisme, mais que tous les tests et les analyses ont exclus la présence du virus.

Il n’a pu, a fortiori, constituer un risque de contamination durant ses déplacements une fois arrivé en Italie. « Le protocole ministériel de gestion en vigueur, et celui en application au niveau régional ont parfaitement fonctionné, aussi bien dans les phases d’isolement, de transport que d’installation du patient à l’hôpital », s’est réjouie Sonia Viale, l’assesseure régionale à la santé de la région de Ligurie.

Il a d’ailleurs tellement bien fonctionné que le patient lui-même (dont le nom n’a pas été divulgué) a été le premier étonné devant le grand branle-bas sanitaire provoqué autour de son cas. « Que se passe-t-il ? Moi, je n’ai jamais été en contact avec un quelconque malade d’Ebola en Sierra Léone », a-t-il expliqué à l’hôpital Saint Martin de Gênes où il est hospitalisé.

Tout le pays attendait la confirmation de cette innocuité par les spécialistes. Elle est venue jeudi du centre de référence Spallazani de Rome : « les échantillons de prélèvements du malade ont donné des résultats négatifs », a indiqué Mme Viale. « Mais pour encore plus de certitudes, nous allons continuer les prélèvements et les analyses pour être plus sûrs », a-t-elle ajouté dans un souci apparent de rassurer. Le malade reste maintenu en isolement.

L’Italie a enregistré deux cas de malades d’Ebola parmi le personnel sanitaire volontaire parti combattre l’épidémie en Sierra Leone. Le premier malade fut un infectiologue de Sicile, le Dr Fabrizio Pulvirenti et le deuxième, un infirmier sarde tombé malade en mai à son retour en Italie. Tous deux ont été guéris après des soins à l’hôpital Spallanzani de Rome.

Lucien Mpama

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