Centrafrique: violents combats entre les forces internationales et des ex-séléka près de Sibut

Lundi 12 Octobre 2015 - 17:00

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Quelques jours seulement après les violences ayant déferlé sur Bangui, une colonne de véhicules des ex-séléka qui tentait d’attaquer la capitale, a été pourchassée le week-end dernier par les Casques bleus et les forces françaises de la Sangaris.  

Les accrochages ont débuté lorsque des éléments de la séléka restés fidèles à l’ancien président Michel Djotodia, ont essayé de franchir la ligne rouge située entre Bambari et Sibut, à quelque 160 kilomètres au centre-nord de Bangui. Selon la presse locale, jusqu’à lundi, des tirs d'armes lourdes  ont continué de détonner à environ 10km du centre-ville de Sibut. D’après la même source, ces hommes du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), sont sous le commandement du numéro deux de la rébellion, Nouredine Adam.

Basés à Kaga Bandoro (nord du pays), les rebelles du FPRC avaient quitté leur position le mois dernier, affirmant vouloir descendre à Bangui. « Ils ont réussi à contourner le dispositif des forces internationales et se sont rapprochés de Sibut ces derniers jours », a indiqué une source citée par l’APF. Ils ont reçu un ultimatum de la mission onusienne, les demandant de regagner leur base.

« Effectivement, il y a une progression des hommes armés en direction de Sibut. Informé, le gouvernement appuyé par les forces internationales, la Sangaris et la Minusca, sont allés au contact des hommes armés. Un ultimatum leur a été donné, signifié de retourner par le chemin d'où ils sont venus. L'ultimatum s'est expiré et les forces internationales, Minusca et Sangaris associées, sont à l’œuvre pour mettre en déroute les assaillants », a confirmé le ministre de sécurité publique, porte-parole du gouvernement de la transition, Dominique Saïd Panguéndji.

Dans un message le dimanche dernier, le porte-parole du gouvernement a appelé également les populations de Sibut et de ses environs au calme et à la retenue. « Ceci est un message clair qui est envoyé en direction des groupes armés pour leur dire qu'aujourd'hui, l'équilibre de la force n'est pas en leur faveur et qu'ils ont plutôt intérêt à revenir autour de la table de négociation pour privilégier des solutions politiques, des solutions apaisées », a-t-il conclu.

 

Fiacre Kombo

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