Lutte contre le terrorisme : les chefs d’Etat du G5 sahel s’accordent sur une stratégie communeSamedi 21 Novembre 2015 - 13:10 Ouvert le 20 novembre, le deuxième sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G5 du Sahel permet aux dirigeants burkinabè, nigérien, mauritanien, malien et tchadien réunis à N’Djamena, de se pencher sur la sécurité et le développement de la région. Les cinq pays formant le G5 sahel sont en proie aux attaques terroristes attribuées à l’ex-Boko Haram et des groupes islamistes œuvrant dans la bande sahélo-sahélienne. Trois chefs d’Etat ont fait le déplacement aux côtés de leur homologue tchadien Idriss Déby, notamment Mahamane Issoufou du Niger, Michel Kafando du Burkina Faso et Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie. Seul le numéro un malien, Ibrahim Boubacar Keita n’a pu faire le déplacement. Bamako étant la cible d’une attaque terrorisme très tôt le matin du vendredi 20 novembre. À l’issue de la première réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation qui s’est tenue les 17 et 18 décembre 2014 à Nouakchott (Mauritanie), les dirigeants du G5 sahel avaient promis de se retrouver rapidement pour peaufiner la marche de leurs engagements afin que l’organe soit efficace pour pouvoir remplir ses missions de mise en place d’une stratégie commune dans le cadre de la sécurité transfrontalière. Les récents attentats ont certainement réveillé les esprits. « Les attentats barbares survenus à Paris le 13 novembre démontrent à suffisance que les terroristes campent sur leur logique de semer la terreur dans le monde entier. Cette situation inacceptable de terreur doit conforter les pays du G5 Sahel à rester mobilisés face aux menaces de toute nature qui les projettent dans un monde complexe et incertain à tendance chaotique et inquiétante.», a déclaré le chef d’état-major général des Armées du Tchad, Mahamat Brahim Seïd. Pour les dirigeants africains réunis à N’Djamena, « l’expansion ces dernières années, du trafic illicite et la recrudescence des activités des groupes islamiques et de Boko Haram dans la région transfrontalière du Sahara-Sahel, la crise au Mali, les changements politiques en Libye, constituant une menace sérieuse pour la stabilité de la région ainsi que la paix et la sécurité internationale », doivent être combattus. Ils se sont par ailleurs engager à élaborer un vaste programme de développement en faveur des populations y compris d’emplois pour les jeunes désœuvrés. Le G5 du Sahel, créé en février 2014, regroupe les cinq pays du Sahel que sont la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et le Mali. Il se veut une instance de coordination des politiques de développement et de sécurité au sein de cet espace. Il s’agit d’un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale et d’une volonté d’affronter ensemble les problèmes souvent similaires dans la région. Fiacre Kombo Notification:Non |