Présidentielle 2016 : des jeunes plaident pour une élection apaisée

Samedi 12 Décembre 2015 - 14:15

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Réunis au sein du Réseau des leaders et des associations des universitaires du Congo (Relauc) et de la Coordination des organes des jeunes de la société civile du Congo (Cojesco), des jeunes ont estimé que le Congo devrait évoluer tant au niveau des institutions que de la consolidation de la paix.

Ces deux organisations juvéniles ont commémoré récemment, en différé, le 57e anniversaire de la proclamation de la République du Congo. En effet, placée sous la direction de Frédéric Menga, président de ces deux structures, cette rencontre a permis aux participants de suivre, entre autres, une communication sous le thème : « jeunesse et défis de paix et de démocratie, et perspective d’émergence de 2016, année de l’élection présidentielle ». Selon eux, l’élection présidentielle doit se dérouler dans la paix et dans la sécurité.

« Nous avons en face de nous 2016 qui est une année électorale. Est-ce que les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée en matière d’élections ne vont pas se répéter au Congo ? Nous disons que nous ne devons plus rester dans nos cercles infernaux sans issue. Le Congo doit avancer, il doit suivre sa trajectoire du développement, de l’émergence telle que voulu par les gouvernants pour que 2016 soit une année de paix rassurée, que tout se passe dans la paix, dans la sécurité », a indiqué Frédéric Menga.

C’est ainsi qu’il a invité les acteurs politiques au fair-play et à reconnaître la place de la majorité et de celle de la minorité. Cette conférence-débat a été aussi une occasion tout indiquée pour les jeunes de réaffirmer leur appartenance à la nouvelle Constitution, promulguée le 6 novembre par le président de la République. « Aujourd’hui par rapport à l’histoire, nous sommes arrivés à la 6e République. Il y a une nouvelle Constitution qui a été adoptée, nous avons donc pensé que les erreurs commises par les Congolais dans le passé ne devraient plus se répéter dans l’avenir. Il s’agit notamment des guerres civiles, causées pour la plupart pour des raisons politiques », a rappelé Frédéric Menga.

Le coordonnateur du Cojesco a également plaidé pour que les jeunes puissent occuper des postes de responsabilité dans les institutions du pays conformément à la nouvelle loi fondamentale. Il a, par ailleurs, exhorté les jeunes à faire preuve de maturité, à chercher à se qualifier et à être compétents afin d’être aptes d’assurer leur responsabilité le moment venu. « Nous ne devons pas mettre dans les têtes que les aînés ne nous donnent pas la place. Nous ne sommes pas là pour remplacer les vieux mais pour leur succéder parce que leurs expériences jouent de beaucoup. Nous voulons avoir une place à côté de nos pères qui exercent déjà et il revient à eux de nous faire une place, nous n’avons pas la violence comme moyen de régler nos problèmes, nous avons aussi le dialogue et des idées », a conclu le président du Relauc.

 

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Frédéric Menga entouré d’autres membres du bureau ; les participants ; crédit photo Adiac

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