Lutte contre le terrorisme : mise en place d’une coalition pays Africains / Arabie SaouditeMardi 22 Décembre 2015 - 15:31 Initiée par l’Arabie Saoudite, plusieurs pays africains ont participé à une coalition de 34 pays musulmans contre le terrorisme. L’objectif de la rencontre est de « combattre le terrorisme militairement et idéologiquement » dans un contexte de montée en puissance de groupes jihadistes. Parmi les pays africains de la coalition, il y a le Bénin, le Tchad, le Togo, la Tunisie, Djibouti, le Gabon, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Maroc, le Sénégal, le Niger. Son centre de commandement est basé à Ryad en Arabie Saoudite. Le Vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense, Mohamed Ben Salmane, a déclaré, lors d’une conférence de presse que cette alliance témoigne de la volonté du « monde islamique de combattre le terrorisme et à être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau ». Selon l’agence SPA, des mécanismes seront établis pour « la coordination avec des pays amis épris de paix et des organismes internationaux » afin de soutenir les efforts pour « sauver la paix et la sécurité internationales ». Les 34 pays formant la coalition sont membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Cette initiative intervient après une série d’attentats perpétrés par des groupes jihadistes, dont l’EI, qui ont récemment frappé l’Egypte, la France, le Liban, la Tunisie et la Russie. « La coalition va combattre le terrorisme militairement, idéologiquement et médiatiquement, en plus de l’effort sécuritaire », a conclu Mohamed Ben Salmane. L’annonce de cette coalition intervient alors que les Etats-Unis multiplient les déclarations sur la nécessité de mobiliser des troupes au sol, notamment arabes, pour réussir la guerre contre les jihadistes de l’EI. Fin novembre, deux sénateurs américains avaient plaidé pour l’envoi de 100.000 soldats étrangers, en majorité de pays sunnites, mais aussi Américains, pour combattre l’EI en Syrie. Le ministre d’Etat émirati aux Affaires étrangères Anwar Gargash avait ensuite affirmé que son pays était prêt à participer à une force terrestre pour combattre l’EI en Syrie. « Les pays de la région doivent supporter une part du fardeau. Et il n’y a pas lieu d’avoir une intervention étrangère comme celle des Américains pour libérer le Koweït » en 1991, avait ajouté Anwar Gargash. Noël Ndong Notification:Non |