Gendarmerie nationale : plus de 250 éléments obtiennent des diplômes de qualification

Concernant le DQSG1, 100 maréchaux de logis-chefs, dont cinq femmes, ont passé cette formation qui ouvre la voie au grade d’adjudant. Tandis que 169 agents, notamment des maréchaux, dont 25 femmes, ont passé les cinq mois de formation pour l’obtention du diplôme d’OPJ. Les moyennes obtenues varient entre 16 et 12/ 20.

Le commandant de l’Ecole de gendarmerie nationale (EGN), Roger Ibata Yombi, a rappelé que ces stagiaires, qui sont arrivés à l’école en septembre, ont pris une part active à la sécurisation des 11^e Jeux africains et du scrutin référendaire 2015. Démarrée de façon effective à partir du 1^er novembre, cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des unités de gendarmerie. Selon lui, en dépit de quelques aléas, la mission est accomplie.

S’adressant aux stagiaires, le commandant de l’EGN leur a rappelé qu’ils étaient des soldats de la loi. « La loi vous donne des pouvoirs étendus, elle implique les devoirs dont le plus important est le respect de la dignité de la personne humaine et les droits de l’Homme, fondement de la Charte des Nations unies ratifiée par notre pays. Il est aussi vrai qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, mais je tiens à vous féliciter pour votre sens élevé du dévouement », a-t-il encouragé, précisant qu’ils ont conquis une place dans le palmarès des promotions formées dans cette école.

Le colonel Roger Ibata Yombi a, par ailleurs, demandé aux responsables des unités territoriales et mobiles de prendre le relai afin que la crème soit entretenue par une instruction permanente et continue.

Présidant la cérémonie, le commandant de la gendarmerie nationale a rappelé que c’est à dessein que le plus gros des effectifs ayant participé à ces stages a été sélectionné parmi ceux qui se sont distingués par leur service pendant les deux moments majeurs qui ont marqué l’année 2015. C’est une manière pour la gendarmerie nationale, a indiqué le général Paul Victor Moigny, de réaffirmer sa volonté de placer l’émulation permanente au cœur du fonctionnement de l’institution.

« Chers stagiaires, vous allez maintenant rejoindre vos lieux de service respectifs, faites en sorte que ceux qui vous entourent vous trouvent changés positivement. On ne sort pas de l’école de la gendarmerie nationale comme on y entre ; une transformation s’impose », a-t-il martelé.

Pour les prétendants aux stages, Paul Victor Moigny leur a demandé de faire preuve d’assiduité et de dévouement au service de l’ordre public, de la stabilité et de la paix en cette année électorale. Il a, enfin rappelé, que l’objectif de revoir le catalogue du cursus en gendarmerie, n’est pas seulement d’instaurer une meilleure lisibilité des plans de carrière, mais aussi d’aiguiser les savoirs dans un contexte international marqué par la montée de la criminalité transfrontalière et des menaces diverses de l’ordre public. « C’est pourquoi, toutes les matières programmées doivent être régulièrement dispensées. Même si pour le stage OPJ le taux de réalisation donne satisfaction, il est évident que la non-tenue des matières de base comme le maintien de l’ordre et l’intervention professionnelle, laisse un goût d’inachevé », a conclu le général Paul Victor Moigny.