La communauté maritime s’engage à préserver l’environnement marin afin de ne pas le mettre en péril

"Hydrographie-la clé pour des mers et voies navigables bien gérées" a été le thème de la journée mondiale de l’hydrographie tandis que celle de l’océanographie a été célébrée sur le thème : "Océan sain, planète saine".

Pour les Nations unies, ces journées sont mises à profit pour rappeler  l’importance de l’hydrographie pour la sécurité de la navigation maritime et la protection de l’environnement, particulièrement dans les zones de navigation internationale, dans les ports où existent des zones vulnérables ou protégées mais aussi pour rappeler le rôle de l’océan au regard des enjeux relatifs au développement durable et au climat.

Après avoir remercié  le gouvernement de la République en organisant ces journées à Pointe-Noire, Colette Gandou Ilolongo, directrice générale par intérim de la marine marchande a justifié l’importance de l’information hydrographique en disant qu’elle est nécessaire pour mener de manière sûre, efficiente et durable, toutes les activités humaines qui se déroulent en mer et d’ajouter que l’océan facilite les échanges internationaux par le biais des transports maritimes « Pour garantir les droits des gens de mer et leur montrer à quel point ils sont reconnus et appréciés dans notre pays, l’administration maritime congolaise a choisi pour sa campagne, les activités liées à la promotion de leur qualification professionnelle et à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail , au travers de la mise en œuvre des conventions internationales ratifiées par le Congo, particulièrement la convention internationale de 1978 sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille telle que modifiées (STCW 95) et la convention du travail maritime 2006 (MLC 2006) ».

À l'issue des échanges et débats autour des thèmes en lien avec les gens de mer, l’hydrographie et l’océanographie à savoir : le rôle du pilote des navires de servitude dans l’industrie maritime :cas de la République du Congo, la convention STCW  et son application technique et industrielle servant à bord des unités mobiles au large, l'évolution de la convention de travail maritime prise en compte effective des conditions des gens de mer, l’impact de l’hydrographie sur la gestion des milieux navigables : cas de la République du Congo, le rôle de l’océan face aux enjeux climatiques, plusieurs recommandations ont été faites par les participants qui ont demandé l’élaboration d’une politique nationale en matière de l’hydrographie et de toutes les autres sciences maritimes, la mise en place d’un comité national d’hydrographie et d’océanographie, la création d’un observatoire des gens de mer et leur formation professionnelle, l’uniformisation du certificat médical d’aptitude physique à la navigation, la formation des cadres supérieurs en matière de sécurité, de sûreté maritime au large, la formation spécialisée du personnel de catégorie C, D en matière de formation relative aux équipements des navires.

« Les débats suscités et les conclusions auxquelles vous avez abouti témoignent que vous avez à cœur ces questions qui doivent nous amener à une prise de conscience collective. Le gouvernement de la République, par ma voix, s’engage à tout mettre en œuvre pour la mise en pratique des conclusions issues de ces échanges », a conclu le préfet de Pointe-Noire.