Gabon: Ali Bongo investi pour un deuxième septennat

Main gauche posée sur la Constitution et main droite levée vers le drapeau vert-jaune-bleu du Gabon, Ali Bongo Ondimba a prononcé le serment devant la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mbourantsuo, alors qu’étaient entendus non loin des coups de canon saluant son investiture : « Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d’assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l’Etat de droit ».

Les présidents Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mahamadou Issoufou (Niger), Faure Gnassingbé (Togo), et Evaristo Carvalho (Sao Tomé), ainsi que les Premiers ministres du Congo, du Tchad, de Centrafrique, du Sénégal et du Maroc étaient présents à Libreville. Une capitale gabonaise qui a repris peu à peu son train-train habituel après de violents heurts survenus le 31 août après l’annonce de la victoire du président sortant contestée par Jean Ping, son principal challenger à la présidentielle.

Avant son investiture, Ali Bongo Ondimba avait appelé au dialogue à la suite de la validation de sa victoire par la Cour constitutionnelle suite au recours introduit par l’opposant qui a dénoncé un « déni de droit ». Les proches du chef de l’Etat parlent de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, mais l’opposition ne semble pour l’heure pas prête à répondre favorablement à ces appels.