Insalubrité au marché de l'OCH : l’AANC réagit à la manifestation des élèves

Pour Gilles Wilfrid Loumingou, cette école vivait déjà sous le climat malsain depuis un bon moment.  L’entretien de ce  jour réalisé sans tenir compte des accords conclus à cet effet, à savoir assainir ledit marché après les cours, a pollué l’air qui a mis  les élèves, les enseignants et l'adminisration mal à l'aise.  Le coordonnateur de l’AANC pense que son association s’emploie à apporter sa pièce à l’édifice pour une bonne éducation des jeunes. Pour ce faire, elle ne peut pas restée en marge  des situations malheureuses qui pourraient advenir dans les lieux d’apprentissage.  Il a souhaité se prononcer  pour un dénouement rapide de cette situation afin de permettre  que la formation  dans ce site se fasse désormais dans les meilleures conditions d’hygiènes. Gilles Wilfrid Loumingou, l’un des responsables de cet établissement scolaire, a indiqué : « Si cette situation est arrivée, c’est parce qu’il a manqué le respect des accords établis entre les partis, caractérisés par l’application des plannings et les méthodes adéquates selon les normes d’entretiens et de qualité liées à la gestion des déchets  présents au marché ».

 Par ailleurs, à l’endroit des élèves dudit établissement, le coordonnateur de l’association a rappelé l’un des messages de moralisation et de conscientisation qu’il leur avait adressé lors de la rentrée des classes: « Lorsque vous portez la tenue scolaire, elle vous honore, honorez-la aussi à votre tour. Lorsque que vous portez la tenue scolaire, une fois de plus,  la République tout entière vous honore puisque vous êtes la République de demain, donc honorez la République vous aussi ».

Avant de terminer, Gilles Wilfrid Loumingou a néanmoins souhaité que dans l’avenir, les élèves puissent éviter de telles réactions spontanées. Car le faire,  c’est être passible de sanctions. On n’est donc pas obligé d’agir de la sorte tant qu’il y a l’autorité scolaire présente et jugée  responsable  pour répondre à toutes ces situations à l’école. « Les élèves ne devraient donc pas laisser les sentiments de colère  de prendre le dessus quelle que soit la nature du problème. », a indiqué l’orateur.

Soulignons que pour le coordonnateur de l’AANC, les élèves sont une élite à mi-chemin de leur cursus universitaire et de leurs objectifs. Car leur activité de l’heure devrait être à la quête et au perfectionnement de leur pensée, grâce à  la  formation nécessaire à leur préparation pour le grand  rendez-vous du pays. L’école est donc, pour la jeunesse, un défi au quotidien par lequel elle devrait coûte que coûte surmonter. C’est donc la raison de sa présence en ce lieu de transfert de savoir et non pas ailleurs.