Maison d’arrêt de Brazzaville : les cadres et agents instruits pour redresser la structure

Jeudi 8 Décembre 2016 - 18:45

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Un mois et demi après sa prise de fonction, le nouveau directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel Jean Blaise Komo, s’est entretenu le 8 décembre avec les cadres et agents de la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville, à qui il a donné des instructions fermes visant à garantir le bon fonctionnement de la structure.

Au cours de cette première rencontre avec les cadres et agents de cette structure carcérale, le colonel Jean-Blaise Komo, a été très claire. D’un ton ferme et conscient du dysfonctionnement qui gangrène cette prison, il a donné des instructions, en vue de relever le défi de la bonne marche de la structure.

 « Je ne permettrai pas que la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville soit un lieu de désordre, parce que c’est le miroir », a- t-il martelé.

Parlant des défaillances constatées, Jean- Blaise Komo s’est appuyé sur une fouille systématique qu’il a recommandée récemment, au sein des cellules des prisonniers.

Cette sorte de perquisition réalisée avec l’aide des éléments de la force de l’ordre, a permis de découvrir dans différentes cellules de prisonniers, des armes blanches. Il s’agit notamment des couteaux, ciseaux, lames gilette, briquets, stylos, rasoirs, tourne-vices, câbles électriques, fourchettes et autres objets interdits, parce qu'avérés dangereux.

D’autres prisonniers, par contre, ont été retrouvés avec des téléphones portables avec lesquels ils communiquent avec leurs parents et amis.

« Vous devez veiller à ce que les détenus n'entrent pas dans les cellules avec des objets tranchants et métalliques. Parce qu’ils peuvent se donner la mort avec ces armes blanches », a renchéri le directeur général de l’administration pénitentiaire.

Pour encourager ces administrés, le colonel Jean-Blaise Komo a fait savoir aux cadres et agents de la Maison d’arrêt que le projet de loi sur le statut particulier des agents pénitenciers est fin prêt. Il ne reste plus que son  examen au gouvernement et sa transmission au Parlement, en vue de son adoption. 

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Le colonel Jean-Blaise Komo s'adressant au personnel de la maison d'arrêt (photo adiac)

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