Port autonome de Brazzaville et ports secondaires : le budget 2017 fixé à plus de 2 milliards FCFA

Mardi 27 Décembre 2016 - 19:30

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Le Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS) s’est doté le 27 décembre lors d’une session du conseil d’administration d’un budget de 2.127.010.000 FCFA en produits contre 2.117.995.593 francs CFA en charges.

« Notre budget est peu mais, c’est un budget de prudence à cause de l’environnement économique difficile », a expliqué le directeur général du PABPS, Pierre Bossoto et d'ajouter« les trains n’arrivent plus au PABPS depuis environ un mois. Nous n’avons pas les capacités de financer nous-mêmes les travaux d’infrastructures ».

Hormis le budget du PABPS, le conseil d’administration a aussi planché sur l’audit des ressources humaines et l’encombrement des plans d’eau. Le président dudit conseil, Jean Louis Osso a indiqué que la commission en charge de l’audit des ressources humaines de cette structure portuaire devrait rendre ses conclusions dans une semaine. Il a également invité les personnels à la prudence au regard des difficultés auxquelles cet établissement est confronté. Pour lui, le projet de la transéquatoriale dont le PABPS est l’un des maillons, devrait être une réalité pour la population congolaise.

Les administrateurs ont été informés de la suspension des travaux de réhabilitation du débarcadère fluvial de Brazzaville pour cause de non paiement des travaux exécutés, ainsi que de l’évolution à 98% du chantier de construction du port d’Oyo dans le département de la Cuvette.

Ils ont recommandé la poursuite des démarches en vue de la création du port de Liranga (département de la Likouala), l’élaboration d’un rapport circoncis sur l’existence des ports parallèles et la mise en place d’un comité de facilitation du trafic sur le corridor 13.

 Le PABPS a été créé en 2000 à la suite de la scission de l’Agence transcongolaise des communications (ATC) qui regroupait à la fois le Port autonome de Pointe-Noire (PAPN), le chemin de fer Congo océan (CFCO) et le PABPS.

Depuis quelque temps, le PABPS fait face à une baisse d’activités qui s’explique en partie par la vétusté de ses installations, le vieillissement de son personnel et de ses infrastructures, l’arrêt du trafic commercial entre Brazzaville et Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), la baisse du trafic du Nord Congo liée à la réduction du nombre d’embarcations fluviales et à l’ensablement de certains cours d’eau.  

 

 

Christian Brice Elion

Légendes et crédits photo : 

Les membres du Conseil d'administration du PABS lors des travaux/ Photo ADIAC

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