Olivier Kamitatu : « L’objectif est de trouver le meilleur accord possible »

Samedi 21 Janvier 2017 - 15:40

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Ce cadre du G7, plate-forme membre du Rassemblement de l’opposition, pense qu’au-delà des atermoiements qui caractérisent actuellement le processus, la finalité est de se mettre d’accord sur un accord qui soit le plus inclusif, le plus équilibré et le plus consensuel et assorti d’assez de garanties dans sa mise en œuvre.

Pendant que la plupart des acteurs politiques impliqués dans les négociations directes entre signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre se montrent de plus dubitatifs et inquiets sur la suite du processus au regard des divergences touchant aux modalités pratiques dans la mise en œuvre du dernier accord du 31 décembre, Olivier Kamitatu préfère jouer la carte de la tempérance. Ce cadre du G7, plate-forme membre du Rassemblement de l’opposition, exhorte la population congolaise à la patience convaincu d’un dénouement heureux du processus. Se confiant à la presse à ce sujet, le président de l’ARC et ancien ministre du Plan du gouvernement Matata I, se veut donc optimiste tout en déclarant comprendre l’impatience qui a gagné les esprits à ce moment où se discute l’arrangement particulier, un document additif à l’accord du 31 décembre. « Je sais qu’il y a une très grande impatience. Chaque jour qui passe, on a l’impression que l’accord est en train de s’amenuiser (…) », a-t-il déclaré.

Pour Olivier Kamitatu, les atermoiements qui caractérisent les discussions actuelles sont loin d’être le fait des participants eux-mêmes mais procèdent plutôt de leur volonté de bien faire pour « trouver un accord qui soit le plus inclusif, le plus équilibré et le plus consensuel ». Il s’agit, a-t-il dit, d’offrir aux Congolais le meilleur accord possible, qui donne assez de garanties dans sa mise en œuvre. Une façon pour lui de justifier les atermoiements qui caractérisent les discussions entre parties prenantes, lesquelles discussions butent actuellement sur la composition du Conseil national de suivi de l'accord, la répartition des postes au sein du futur gouvernement, et la procédure de désignation du Premier ministre. À ce sujet, une certaine opinion est d’avis que les acteurs politiques continuent de se moquer de la population qui, l’on n’y prend garde, risquerait de les sanctionner sévèrement.

Alain Diasso

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