Congo-Banque mondiale : appuyer des reformes favorables aux investissements

Mercredi 22 Février 2017 - 18:15

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Les réformes relatives à l’amélioration du climat des affaires, de l’investissement privé et de la gouvernance des entreprises publiques, vont être contenues dans le nouveau Plan national de développement (Pnd 2017-2021) cofinancé par le Congo et la Banque mondiale (BM). Les deux partenaires viennent de renouveler leurs engagements à l’issue des travaux de la revue du portefeuille de la BM, les 21 et 22 février à Brazzaville.

« Redynamisation du partenariat entre la République du Congo et la Banque mondiale », est le thème de cette dernière revue de la performance de portefeuille de la Banque mondiale au Congo, exercice 2012-2017. Ces travaux en ateliers thématiques ont permis d’approfondir la réflexion sur l’orientation à donner à l’engagement de la BM, témoigne Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur des opérations de la BM au Congo.

« Le format de revue de portefeuille a été modifié cette année pour permettre davantage de participations et d’échanges. Car, la plupart des questions que nous nous posons vont au-delà des projets », a estimé mercredi Ahmadou Moustapha Ndiaye.

Les indicateurs macroéconomiques du Congo demeurent défavorables, en raison de l’incertitude sur l’économie mondiale. Les parties ont de ce fait insisté sur les nombreuses réformes sectorielles, pour tenter de juguler la crise ; de poursuivre l’appui aux secteurs sociaux…

D’après Isidore Ondoki, coordonnateur du Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (Pdarp), en matière de climat des affaires il est nécessaire de renforcer toutes les mesures qui permettent d’améliorer le classement Doing business, avec l’ensemble des recommandations formulées par les partenaires de la BM et du Fonds monétaire international.

« Nous sommes dans un pays où, pour créer une entreprise, il faut attendre deux mois ou plus, alors que dans d’autres pays c’est dix jours ou moins. S’ajoute l’absence de dialogue entre les investisseurs et les établissements de crédits », a déploré Isidore Ondoki.

Lorsqu’on parle du climat des affaires, on voit aussi le côté foncier, parce que l’on ne peut pas faire des affaires sans la maîtrise du foncier, surtout dans les secteurs du tourisme, de l’agriculture ou BTP. Les participants à cet atelier ont plaidé en faveur de la mise en œuvre effective de la réglementation foncière, afin de permettre aux investisseurs locaux et étrangers de se sentir en sécurité.  

« Nous sommes membres de l’Ohada, lorsqu’un investisseur veut s’installer il doit être sûr qu’en cas de litige commercial il va se rendre au tribunal pour obtenir justice et dans le délai », a dit ce coordonnateur du Pdarp.  

D’autres questions comme le financement des projets, le dialogue privé-privé, le versement par l’Etat congolais du fonds de contrepartie, les participants ont souhaité la création d’une maison des entreprises, d’une unité de coordination des activités au niveau de la primature, ainsi que des banques de développement.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Lors des travaux de l'atelier

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