Enseignement supérieur : une réflexion des scientifiques sur la santé et la biologie humaine

Mercredi 26 Avril 2017 - 20:00

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Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a ouvert le 26 avril la semaine scientifique de la formation doctorale « santé et biologie humaine », à l’auditorium de l’Université Marien-Ngouabi

La semaine scientifique est organisée du 26 au 29 avril, par le ministère de l’Enseignement supérieur et l’Organisation mondiale de la santé. Elle regroupe des chercheurs et professeurs des sciences de différents horizons d’Afrique.

Le ministre Bruno Jean Richard Itoua a indiqué dans son allocution d’ouverture que l’initiative permet de renforcer le partenariat entre l’Université Marien-Ngouabi et les institutions d’enseignement supérieur et de recherche à travers le monde.

L’Université Marien-Ngouabi, poursuit-il, a pour vocation de produire des cadres dont le pays a besoin dans divers domaines de son développement et amener des diplômés qualifiés et aptes à l’emploi. « En organisant un cycle complet de formation dans le domaine de la santé et de la biologie humaine à la Faculté des sciences de la santé, l’Université Marien-Ngouabi se dote d’un instrument de formation de spécialistes dans les domaines qui couvrent la complexité de la compréhension des mécanismes physiopathologiques du vivant », a-t-il dit.

Le vice-recteur de l’université, Jean-Maurille Ouamba a souligné dans son mot de circonstance que cette semaine scientifique sera marquée par une table ronde sur le thème « L’harmonisation des écoles doctorales dans la zone Cemac ».

Selon lui, l’Agence universitaire de la francophonie a validé et cofinancé des établissements en raison de sa pertinence le projet intitulé « Echanges de pratiques et transferts de compétences autour des écoles doctorales et du doctorat : un projet coopératif au service d’une pédagogie innovante pour la professionnalisation et l’insertion des doctorants.

Il a en outre ajouté que la direction régionale Afrique centrale et Grands Lacs se prépare pour lancer trois écoles sous- régionales en biosciences ; géosciences et en mathématiques informatiques et en désigner des coordonnateurs.

 A cet effet, rappelle-t-il, il faut que les universités respectent les standards internationaux dans l’organisation de la formation. Aux responsables de la formation doctorale et l'école doctorale à tous les niveaux s’imposent des méthodes de gestion spécifique adaptées. Aux directeurs de thèse de mettre au centre de leur préoccupation les doctorants et le devenir des docteurs. 

Notons que la première journée scientifique a débuté par la présentation des différentes communications par divers orateurs. Parmi celles-ci, figure, le thème « Habitudes alimentaires et modification des biomarqueurs lipidiques dans l’obésité de l’adolescent congolais dans les localités urbaines de Pointe-Noire, Brazzaville et Ouesso », présenté par Guenole Guié.     

L’orateur a donné la définition de la maladie d’obésité qui touche toute la classe d’âge. Selon lui, la maladie a une origine génétique et alimentaire.    Au Congo, explique-t-il, il n’y a pas une étude récente sur l’obésité. Mais d’après l’étude faite en 2006, poursuit-il, 25,3% des cas de surpoids et 17,7% d’obésité ont été révélés. « En terme scientifique, une personne est qualifiée d’obèse quand sa masse corporelle est supérieure à 25. Dépassé ce taux cette dernière est classée parmi les obèses selon les degrés », a-t-il indiqué.

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

les participants de la semaine scientifique (adiac)

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