Reboisement : le Congo entend cultiver 25000 hectares de plantations énergétiques et de bois d’œuvre

Vendredi 28 Avril 2017 - 15:39

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Dans ses efforts pour l’atténuation et l’adaptation climatiques, le gouvernement congolais envisage d’aménager ses plantations dans les prochains mois sur des sites à déterminer. Ce projet qui a bénéficié du soutien de plusieurs partenaires devra également favoriser le secteur artisanal et des PME de transformation locale.

Les nouvelles plantations comporteront entre 5000 - 7000 hectares de plantations énergétiques et systèmes agroforestiers communautaires ; entre 12000- 18000 hectares de plantations énergétiques dans les zones d’approvisionnement des grands centres urbains et systèmes agroforestiers privés de petite et moyenne taille ; ainsi qu’environ 4000 hectares de terres domaniales plantées ou restaurées.

Ce plan d’afforestation est l’une des six composantes du Projet Fonds vert climat pour la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national dans le secteur de l’utilisation des terres et de la forêt, en cours d’élaboration au Congo en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Lors d’un atelier national de présentation de l’avant-projet Fonds vert, le mercredi 26 avril à Brazzaville, les experts en charge dudit projet ont évoqué la nécessité d’améliorer la transformation du bois afin de réduire l’export du bois en grume ; d’appuyer le secteur artisanal et valoriser les produits issus du bois d’œuvre ; et surtout le développement des cultures pérennes (comme le palmier à huile) dans la savane pour réduire les risques sociaux et environnementaux.

En ce qui concerne le bois d’œuvre, il s’agit du bois utilisé dans la construction de la charpente de maisons et dans la fabrication de produits destinés à la construction ou à la rénovation résidentielle. Le bois d'œuvre est surtout employé comme support ; les planches, les madriers, les poutres, les lambris, etc.

Pour réaliser ces activités environnementales l’Etat congolais a besoin des moyens financiers, notamment le paiement pour services environnementaux et l’aide financière du Fonds pour le climat. Si le dossier à déposer dès la fin d’année 2017 est approuvé, le projet pourra être lancé mi-2018.

Le Congo peut déjà compter sur le partenaire de la FAO, en matière de vulgarisation et de la mise en œuvre du Code forestier, de renforcement des capacités des structures gouvernementales et des acteurs impliqués, de contrôle de la mise en application des plans d’aménagement forestier et le cadre de légalité, de gestion des aires protégées et des activités économiques alternatives pour réduire les pressions anthropiques sur la faune et son habitat.

« Les impacts des changements climatiques sont déjà très perceptibles…», avait lancé à l’endroit des partenaires, la  ministre congolaise de l’Economie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo.  

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Le massif forestier du nord Congo

Notification: 

Non