Interview. Fiston Mbuyi : « J’ai décidé de répondre à l’appel du Grand Roi et j’en suis heureux »

Samedi 19 Août 2017 - 16:50

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Le jeune artiste qui comptait parmi les favoris de la première édition de la téléréalité Vodacom Superstars se présente désormais comme un serviteur de l’Éternel. Il a en quelques mots parlé de sa nouvelle orientation musicale au Courrier de Kinshasa qui l’a rencontré à la fin du concert d’Enoch Ebadu dont il était l’un des chantres invités, le dimanche 13 août au Balis Center à Limete.

Fiston MbuyiLe Courrier de Kinshasa : Comment devrait-on vous présenter à nos lecteurs ?

Fiston Mbuyi  : De manière assez brève, je suis le frère Fiston Mbuyi.

LCK : Les mélomanes de Kinshasa et Brazza vous ont découvert et apprécié dans la téléréalité Vodacom Superstars 1, qu’êtes-vous devenu depuis ?

FM : Je suis devenu serviteur de Dieu. Après Vodacom Superstars, la vie a continué. Moi, j’ai personnellement accepté de répondre à l’appel de mon Roi, celui qui m’a créé. Le plus important sur cette terre, ce n’est pas seulement de vivre mais bien de faire ce pourquoi l’on vit. Moi, je vis pour servir le Seigneur. Avant, j’étais partagé entre doute et hésitation, j’ai vécu beaucoup de choses ces dernières années. mais aujourd’hui j’ai décidé de répondre à l’appel du Grand Roi et j’en suis heureux.

LCK : De quelle manière avez-vous répondu à l’appel du Grand Roi  ?

FM : Je le fais au travers de la musique. Les gens m’ont connu pour m’avoir vu dans les compétitions musicales, je joue toujours de la musique. Je sors bientôt un album de pratiquement onze titres intitulé Amour unique. Il comporte des chansons particulières à l’instar de Musamba et Yaya. Je suis certain que le seigneur fera du bien à plusieurs au travers de cette œuvre.

LCK : Faites-vous désormais partie d’un orchestre ou cet album est-il réalisé en solo ? L’on reproche souvent aux chanteurs chrétiens de ne pas avoir de père spirituel, mieux de ne pas avoir une église d’attache. Qu’en est-il de vous ?

FM : Oui, c’est un album solo mais j’y ai réalisé quelques featurings notamment avec les frères Enoch Ebadu et Michel Bakenda, « mon père » Henri–Papa Mulaja. Ceci me permets de répondre directement à votre préoccupation, je fais partie de l’église Souffle de vie, jusque-là, c’est une cellule de prière mais une église en devenir. Et, donc j’ai voulu faire intervenir Henri–Papa Mulaja parce qu’il est en même temps un mentor, un père, il représente beaucoup pour moi.

LCK : Musamba est l’un des titres de votre album que l’on écoute déjà sur les ondes de certaines de radio à Kinshasa. Quelle est sa signification  ?

FM : Musamba veut dire, il m’a secouru, il m’a aidé, il est venu à ma rescousse. Ça tourne autour de ces expressions. Je dis en ciluba  : « Yesu musamba mvita yani mutshimuna », en français cela signifie si Jésus m’assiste, je suis vainqueur dans mes combats. Dans la suite, j’ajoute que j’ai vu un lion assis à mes côtés et que nul ne peut s’approcher de moi. Et dans ce passage chanté de la sorte : « Tshilumbayi mwimane, mwimanila kundji mwimane adji yeya ntambwe mwimane nganyi wakumulonda. Yesu wanyi musamba lelele… », je déclare que « Dieu est assis à mes côtés, nul ne peut venir pour me juger en rapport avec mon passé, ou quoique ce soit d’autre parce que le Dieu de grâce et d’amour est avec moi ».

Propos recueillis par

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Fiston Mbuyi

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