Développement : validation du rapport provisoire des besoins en renforcement des capacités du Congo

Mardi 17 Octobre 2017 - 18:19

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Les experts issus d’un certain nombre de départements ministériels ont procédé, le 17 octobre à Brazzaville, à l’examen en vue de la validation du rapport provisoire sur l’évaluation des besoins en renforcement des capacités de la République du Congo.

Cette rencontre a été organisée dans le cadre du projet de Renforcement des capacités en statistiques, études prospectives et planification pour la lutte contre la pauvreté en République du Congo (Respec), financé à hauteur de 216.000 dollars US (environ 108 millions francs CFA) par l’Association pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF).  

Au niveau de l’administration centrale et décentralisée, le document soumis à l’approbation des experts notifie, entre autres, les besoins en renforcement des capacités au titre du cadre institutionnel, des ressources humaines, des moyens techniques et matériels.

Concernant le secteur privé, le document relève la nécessité d’amélioration du climat des affaires, de même que le renforcement des structures chargées d’appui aux acteurs opérant dans ce domaine.  

« Le but de l’étude est de faire l’état des besoins en renforcement des capacités du Congo. Sur la base de cette étude sera élaboré un programme-pays de renforcement des capacités, qui sera financé par l’ACBF », a expliqué le Pr. Ballo Zié, un des trois consultants ayant réalisé ladite étude.   

Ce rapport provisoire est conçu en fonction des besoins identifiés en renforcement des capacités des administrations publique et privée, ainsi que de la société civile du Congo. Il souligne les forces et les faiblesses de l’administration publique, les insuffisances des capacités des acteurs des secteurs public et privé, de la société civile.   

 « Il s’agit en fait de la phase de validation du rapport provisoire. Après débats, les consultants prendront en compte les recommandations faites par les membres du comité. Une fois le rapport adopté, il sera envoyé à l’ACBF, qui mettra en place au Congo un programme-pays, s’étalant généralement sur cinq ans », a indiqué le coordonnateur de Respec, Omer Pierre Claver Ivouba.

Hormis le Respc, l’ACBF a déjà financé au Congo le projet de renforcement des capacités financières et celui de renforcement des capacités des organisations de la société civile.

Christian Brice Elion

Légendes et crédits photo : 

Les membres du présidium lors des travaux de l'atelier

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