Haltérophilie : Fernand Sabaye propose la création d’un centre nationalMercredi 6 Décembre 2017 - 19:30 Le président de la Fédération congolaise de la discipline a fait part de son projet au ministre des Sports et de l'éducation physique, Hugues Ngouélondélé, en pensant au matériel obtenu lors des Jeux africains de Brazzaville.
« Ce serait beaucoup regrettable, parce que le matériel olympique d’haltérophilie est différent de celui qu’on utilise dans les salles pour la musculation et la force athlétique. Il est technique et précis et ne devrait être utilisé que pour les compétitions d’haltérophilie. A ce jour, nous n’avons touché à aucun matériel », a-t-il ajouté. Surpris par ces révélations, Hugues Ngouélondélé a dclaré: « J’apprends tout cela à l’instant. Il faudrait appeler le directeur du gymnase pour qu’il rencontre le directeur de cabinet et le conseiller aux sports, en présence des membres de la fédération pour faire le point sur ce matériel ». La fédération, a souligné Fernand Sabaye, veut s’appuyer sur ce matériel pour atteindre les objectifs de développement de la performance des athlètes congolais au niveau international par la création des centres pilotes. Ce projet, a-t-il reconnu, ne peut se réaliser sans l’appui du ministère. « L’haltérophilie est une discipline spécifique. Même si tout le monde soulève les barres, ce n’est pas de l’haltérophilie. Elle est très technique et appelle un équipement spécifique avec une connaissance précise des techniques et des règles », a indiqué Fernand Sabaye. Outre la proposition de créer deux centres pilotes respectivement à Brazzaville et à Pointe-Noire, la fédération a déjà posé les bases de la réussite de ce projet, en sollicitant l’expertise d’un ancien entraîneur de l’équipe de France féminine. « Nous voulons pour cela créer deux centres pilotes: un à Brazzaville et l'autre à Pointe-Noire, pour profiter du matériel que nous avons reçu à la faveur des Jeux africains et de l'arrivée de l'expert français. Il a accepté d’être le conseiller technique de la fédération, afin de développer la discipline au travers des formations pilotes », a-t-il expliqué. « Nous souhaitons que le ministère prenne en charge ses frais. C’est un ancien entraîneur de l’équipe féminine de France. Il ne demande pas un salaire. Il peut arriver trois ou quatre fois dans l’année pour la formation. Il n’y a que son transport, son hébergement et une petite prime », a-t-il ajouté. Avant la fédération d’haltérophilie, le ministre des Sports avait reçu le bureau exécutif de la fédération congolaise d’escrime. Albert Kaya a fait savoir à Hugues Ngouélondélé la volonté de la fédération de faire connaître la discipline aux Congolais. « La priorité c’est d’abord élargir, vulgariser la discipline. Faire que l’escrime soit pratiquée dans tous les départements. Cette discipline est encore très mal connue dans notre pays. Nous avons ciblé les écoles et les universités », a-t-il dit, avant d’évoquer quelques difficultés. « En bon militaire que je suis, on dit toujours une mission des hommes, des moyens. Si on n’a pas les moyens, nous ne pouvons pas atteindre les objectifs fixés », a précisé Albert Kata.
James Golden Eloué Légendes et crédits photo :Fernand Sabaye exposant les projets de sa fédération/Adiac
Hugues Ngouélondélé suivant les explications de Fernand Sabaye/Adiac Notification:Non |