Opération Barkhane: deux soldats français tombent suite à une explosion

Jeudi 22 Février 2018 - 15:45

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Un véhicule blindé léger du groupement tactique désert  a été frappé, le 21 février, par un engin explosif improvisé dans la région de Ménaka, au Mali. L’explosion a provoqué la mort de deux soldats du 1er régiment de Spahis.  

Le maréchal des logis-chef, Emilien Mougin, était âgé de 31 ans, et père de deux enfants. Il effectue sa première opération extérieure en Côte d’Ivoire. Puis, il est projeté au Sénégal, avant de regagner à nouveau la Côte d'Ivoire en 2015, pour une nouvelle mission. Il prend part, dès 2016, à la mission Sangari en Centrafrique, où il assure la protection rapprochée du général commandant la force. Début 2018, le sergent-chef Mougin est projeté dans le groupement tactique désert blindé, dans le cadre de l’opération Barkhane au Mali. 
Le brigadier-chef de 1re classe, Timothée Dernoncourt, était, lui, âgé de 32 ans. Il est projeté au Sénégal pour une première mission en 2006, puis  deux fois à Djibouti, en 2008 et 2009, pour des missions de courte durée, avant de se rendre au Liban en 2010.  Entre 2015 et 2016, il effectue deux missions de 4 mois en Centrafrique dans le cadre de l’opération Sangaris. Début 2018, le brigadier-chef de 1re classe Dernoncourt est projeté dans le groupement tactique désert blindé, dans le cadre de l’opération Barkhane.
Nous sommes le 21 février 2018. Alors que le groupement est engagé dans des opérations de contrôle de la zone, le véhicule blindé léger dans lequel se trouvent le maréchal des logis-chef, Emilien Mougin, et le brigadier-chef de 1re classe, Timothée Dernoncourt, est frappé par un engin explosif improvisé dans la région de Ménaka, au Mali. Ils meurent suite à une explosion. 

 

 

 

 

 

 

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Noël Ndong

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