Ministère du Commerce : une guerre ouverte pour combattre la vente des produits avariés et altérés

Samedi 24 Février 2018 - 15:15

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La direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales a présenté, le 23 février à Brazzaville, un important lot de produits alimentaires avariés et altérés, saisis dans les étalages et entrepôts, à l’issue d’un contrôle spécial lancé il y a quelques jours.

Cet important lot de produits commerciaux, totalement abimés et avariés, a été présenté à la presse par le directeur général de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales, Philippe Ntsondé Mondzié.

Ils sont de plusieurs natures. Il s’agit, entre autres, des boîtes de conserve, des boissons alcoolisées et gazeuses importées, des produits alimentaires de première nécessité, des produits cosmétiques et laitiers, ainsi que d’autres produits divers.

Trois catégories de produits ont été saisies à cet effet. On y trouve en premier, des produits altérés. Il s’agit des aliments dont la date de péremption court encore, mais qui sont déjà très abimés pour mauvaise conservation.   

En deuxième lieu, des produits avariés que certains commerçants continuent, consciemment ou inconsciemment de vendre à la population, les exposant aux dangers de toute sorte. Ils ont été retirés des étalages.

La dernière qualité de produits retirés, pour lesquels les services du ministère du Commerce affûtent les armes pour arrêter la commercialisation au Congo, est celle dont les notices sont libellées en langues étrangères autre que le français, seule langue autorisée.

Etant donné que leurs notices sont écrites en langues étrangères, même si ces produits sont déjà avariés ou périmés, la grande partie des consommateurs ne peuvent savoir ni les composantes, ni leurs dates de péremption, car ne maîtrisant pas ces langues.

« Le ministère du Commerce a amorcé depuis quelques jours une opération de contrôle commerciale, pour vérifier la régularité des produits vendus sur le marché. Il s’agit des produits alimentaires et cosmétiques. Le contrôle concerne les produits dont les notices sont libellées en langues étrangères, les produits périmés et ceux qui sont altérés », a précisé Philippe Ntsondé Mondzié.

S’agissant des sanctions à infliger aux commerçants récidivistes, le directeur général de la concurrence et la répression des fraudes commerciales a affirmé que des amendes sont prévues à leur encontre. Seulement, elles obéissent à une démarche administrative bien définie dans les lois du commerce.

« Quand nos équipes de contrôle font des saisies, elles rédigent un procès-verbal dans lequel ces infractions sont notifiées. Il est saisi devant le commerçant ou l’opérateur. Un certificat de constatation est ensuite délivré, avant de passer aux sanctions. Le paiement se fait au bureau auprès du régisseur du Trésor public qui se trouve à la direction départementale du commerce », a conclu le directeur général de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Un échantillon des produits avariés, altérés et libellés en langues étrangères présentés le 23 février/Photo Adiac

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