Sahel : une soixantaine de djihadistes tués ou capturés

15-03-2018 16:31

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L’information a été donnée le 15 mars par l’état-major des forces armées françaises déployées dans la région, dans le cadre de l'opération Barkhane, précisant que cela s’est passé notamment dans la zone des trois frontières, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Dressant le bilan des affrontements entre les djihadistes et les forces françaises lors d’un point de presse, le colonel Patrik Steiger a dit que « depuis le 15 février, une soixantaine de terroristes ont été mis hors de combat (tués ou capturés, ndlr) et des matériels saisis ou détruits ». Il a cité « des motos, des pickups, des équipements individuels ou collectifs, du matériel nécessaire à la confection d’engins explosifs improvisés ».

Une autre action contre les insurgés a été menée le 12 février. A cette occasion, « une dizaine de djihadistes avaient été tués dans le nord-est du Mali par l’armée française », a indiqué Patrik Steiger, ajoutant que deux autres opérations antidjihadistes ont eu lieu les 22 et 25 février.

Le colonel a, par ailleurs, reconnu que la guerre menée dans le Sahel par l’opération Barkhane, forte de quatre mille hommes, ne les épargne pas puisque deux d’entre eux ont été tués et un autre blessé, le 21 février, dans l’explosion d’une mine artisanale dans la même partie du Mali.

Et alors qu’un calme précaire allait revenir dans ce pays, après l’intervention française en 2013, les factions djihadistes ont retrouvé un nouveau souffle dans le nord et le centre du Mali, malgré la présence de douze mille Casques bleus de l’ONU et de la force française Barkhane dans la région.

Ces terroristes multiplient, ces derniers temps, des attaques contre ces forces et l’armée malienne, et ont étendu en 2017 leurs actions au centre et au sud du Mali, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso, qui sont aussi régulièrement touchés, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les terroristes. Il s’en est suivie la mort de douze militaires français depuis le lancement de l’opération Barkhane  en 2014.

Dans le but de lutter efficacement contre les groupes terroristes, le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad ont mis sur pied la force conjointe dénommée G5 Sahel. Cette force qui bénéficie sur le terrain de l’appui de l’opération Barkane devrait compter cinq mille soldats d’ici à mi-2018.

 

Nestor N'Gampoula

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