Consommation: les Ponténégrins sensibilisés à leurs droits

Jeudi 15 Mars 2018 - 18:44

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Un atelier d’information a été organisé, le 15 mars, au siège de la mairie du 1er arrondissement Emery-Patrice-Lumumba, par l’Association de défense des droits des consommateurs du Congo (ADDCC).

L'activité a eu lieu à l'occasion de la Journée mondiale des droits des consommateurs célébrée cette année sur le thème « Un consommateur averti et responsable ». Un focus a réuni, à cet effet, les administrations publiques concernées par la question, les associations, les ONG et le public. Ce focus a permis au président de l’ADDCC d’énumérer et d' expliquer à l’assistance les quelques droits parfois ignorés tels que le droit à la satisfaction des besoins, à une garantie sur le produit, à l’information, au choix, à la représentation, à l'éducation, à un environnement sain, au recours, etc. « L’ignorance est un danger que tout homme doit éviter. Connaître ses devoirs, c’est bien. Mais connaître ses droits en matière de consommation, c’est mieux. La Journée mondiale des droits du consommateur, qui a lieu le 15 mars de chaque année, est l’occasion de rappeler et de souligner que les consommateurs ont des droits. Cette journée a son origine dans la déclaration de l’ancien président des États-Unis d'Amérique, John Fitzerald Kennedy, qui proclama le 15 mars 1962 au Congrès américain les quatre droits fondamentaux, à savoir  le droit à la sécurité des produits, le droit d’être informé, le droit de choisir, le droit d’être entendu. Au fil des années, le Consumer international (Organisation internationale des unions de consommateur) a ajouté quatre autres droits que sont : le droit à l’éducation, le droit de recours, le droit à la qualité des besoins de base, le droit de base, le droit à un environnement sain soit au total de huit droits reconnus par les Nations unies. », a dit Jean-Claude Mabiala.    Et de poursuivre : « De nos jours, le concept d’une bonne gouvernance se doit de reconnaître que les citoyens, en tant que consommateurs, ont besoin d’être protégés contre les produits dangereux et contre l’exploitation économique. L’amélioration des droits de l’Homme ne peut s’effectuer que dans un environnement où l’accès à la justice est possible. L’essence d’une bonne gouvernance pacifique et d’une accessibilité sociale durable consiste en adéquation de la performance institutionnelle du secteur public ».

Après échanges et débat, une constance s’est dégagée. L’État est la seule entité qui peut faire respecter tous ces droits. C’est ainsi que les participants au focus ont proposé des réunions de concertation avec les administrations publiques et les autorités locales afin d’examiner les différents écueils à l’application des textes réglementaires. Aussi a-t-il été suggéré que la loi sur la protection des consommateurs soit votée au Congo comme c’est le cas dans certains pays. Les participants ont aussi condamné la passivité coupable des consommateurs qui, pourtant lésés, tardent à réagir et à faire usage des voies de recours en vigueur dans le pays. Le concours et l’implication de la justice à faire appliquer les textes réglementaires dans toute leur rigueur ont été le souhait de toute l’assistance.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Jean-Claude Mabiala faisant sa communication crédit photo Adiac

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