Médias : Philippe Mvouo invite la presse de Pointe-Noire à s'approprier le projet des assises nationales

Mardi 24 Avril 2018 - 21:01

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Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) s’est entretenu, le 24 avril à l’Hôtel de ville, avec les responsables et chefs de service des organes de presse publics et privés pour les informer de la tenue, du 16 au 19 octobre, des états généraux de la presse congolaise et des conditions d’attribution de la carte de presse.

 

 

 

 

 Devant la presse locale, le régulateur des médias congolais, qui tient à la réussite de l'événement très capital non seulement pour la presse congolaise mais aussi pour l’avenir du Congo, a remercié le maire de la ville pour son accompagnement et sa présence à cette réunion, avant de rentrer dans le vif du sujet.« Nous sommes là essentiellement pour vous parler de deux choses, notamment la tenue, en octobre prochain, des assises de la presse nationale et les conditions d’attribution de la carte d’identité professionnelle », a-t-il dit.

Parlant des assises de la presse, Philippe Mvouo a rappelé que depuis le monopartisme, il n’y avait qu’une presse qui évoluait sous le contrôle de l’Etat. Mais, la venue de la Conférence nationale souveraine a entraîné l’éclosion des libertés qui se sont exprimées. Au niveau de la  presse, les premiers journaux privés sont nés et par la suite, les radios et les télévisions. Mais, le fait le plus marquant a été la tenue des premiers états généraux de la presse, de mars à mai 1992. Avec ses états généraux est né l’organe de régulation de la presse qui est l’expression même de la volonté des professionnels de l’information et de la communication, un instrument qui accompagne et contrôle le travail des hommes de médias au quotidien.

C’est en janvier 2013 que l'organe constate, lors de l’inauguration des vœux à la presse, que cette même presse congolaise était malade. Cette vérité, a poursuivi l'orateur, s’est affirmée au fil des jours dans la négativité de la pratique journalistique, d'où la nécessité d'organiser les états généraux, un grand moment d'échange qui se tiendra en présence des régulateurs des presses étrangères, à savoir le Conseil supérieur de l’audiovisuel de France et celui de la Belgique, l’Institut d’éthique et déontologie de Belgique, l'Office des radios et télévisons de Suisse dont le président est également président en exercice des réseaux francophones des médias avec une équipe des journalistes suisses ainsi que tous les présidents des organes de régulation de la CEAC. "Le rendez-vous est grand , nous ne devons pas le rater, c’est notre propre honneur pour l’espoir que porte ce rendez-vous. C’est pourquoi, je vous demande de vous approprier ce projet par la contribution symbolique de vos médias. Je suis venu vous tendre la main pour dire que j’attends, à partir d’aujourd’hui , votre contribution», a insisté Philipe Mvouo qui a, par ailleurs, souligné que Pointe-Noire renferme le plus grand nombre de médias audiovisuels au détriment de Brazzaville.

« C’est un honneur pour Pointe-Noire de faire le développement de la presse. Toutes les questions qui se posent au niveau de la presse doivent trouver un écho à Pointe-Noire et c’est pourquoi nous n’hésitons pas de venir ici vous rappeler que le journaliste est le témoin quotidien de l’action du gouvernement, il doit l’accompagner par le fait de marquer son attention, de traduire chaque jour l’action gouvernementale en des informations car, le maître du journaliste, c’est le public. Il travaille pour la population. Le journaliste doit faire l’écho qui doit se traduire par une critique objective ...", a-t-il martelé.

Edifiant les journalistes sur les conditions d’attribution de la carte de presse, le secrétaire administratif du CSLC, Théophaste Miette Likibi, a indiqué que cette carte permettra de rétablir l’ordre et de redonner au journaliste les marques d’honneur qu’il a perdues. Cette pièce atteste et témoigne de l’appartenance d’un journaliste au corps professionnel et qui lui confère des droits spécifiques dans l’exercice de son métier. En effet, a droit à cette carte, tout journaliste professionnel, toute personne qualifiée dans le traitement de l’actualité, qui a pour occupation principale et régulière l’exercice de sa profession dans une entreprise d’information et de communication publique ou privée et qui en retire le principal des ressources nécessaires à son existence. L’article 6 de cette décision stipule que la possession de la carte de presse est obligatoire et préalable à l’exercice effectif par l’intéressé de la profession de journaliste.

Notons que cet échange avec la presse s'est déroulé en présence du maire de Pointe-Noire, Jean François Kando.

 

Charlem Léa Legnoki

Légendes et crédits photo : 

-Les responsables des médias de Pointe-Noire suivant attentivement la communication (Adiac) -Philipe Mvoua ( au centre) pendant sa communication (Adiac)

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