Unesco : immersion dans les stands de la Semaine africaine 2018

Jeudi 24 Mai 2018 - 13:00

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Entre camelots, expositions et ventes d’objets souvenirs, le stand du Congo propose, entre autres, des objets sculptés en bois, des sets de tables façonnés en raphia et aussi, une dégustation de produits alimentaires conçus par Gervais Loembé. L’espace d’une Semaine africaine à l’Unesco, Brigitte Obomby, Laure Adélaïde Galiba, Vanessa Agnagna et Motsé Akanati se sont mutées en ambassadrices dans la valorisation immatérielle de l’art du Bassin du Congo.

Unesco- Semaine Africaine 2018 Audrey Azoulay, directrice de l'Unesco lors de la visite du stand du CongoLa première à s’émouvoir devant cette valorisation, c’est la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, elle-même. Juste après la visite des stands, elle s’est satisfaite de voir toutes ces femmes porter la richesse de la diversité de l’art de tout un continent. « Voir que cette manifestation se déroule dans l’enceinte du temple de la culture me réjouit, surtout que ce sont les femmes qui sont en première ligne », a-t-elle confié.

Pour Brigitte Obomby Dita, « valoriser le bois en le sculptant est une des formes du respect de l’écosystème ». Avec elle, ce sont des objets représentatifs des pachydermes pour « mener le combat de leur survie », explique-t-elle.

Dotée d’un savoir-faire naturel, Laure Adélaïde Galiba, entre autres, auteure du livre « Les secrets de la croix », propose des sets de tables en tissu surmonté de motifs incrustés en raphia. De sa voix posée, elle apprend aux visiteurs qu’elle crée ces objets « à base de matériaux de chez nous ».

Autre participante, l’artiste-peintre Vanessa Agnagna qui peint les scènes quotidiennes des femmes. « C’est ma troisième participation à la Semaine africaine », précise la Congolaise, inspirée par l’Ecole de peinture de Poto-Poto, fière de revenir à chaque édition avec le même plaisir de représenter son pays.

Une autre habituée, c’est Motsé Akanati. La panoplie de ses créations va des habits, en passant par les parfums jusqu’à l’édition de livres : "la Pygmédie" est un des livres en vente, d’ailleurs, dans la librairie de l’Unesco. Aux visiteurs, elle propose ou une démonstration d’un parfum de ses créations « Made in Congo », ou une dégustation de la confiture « mangue ou papaye » de la fabrication de Gervais Loembé. En simultané, elle lit les contes de Loango, également de Gervais Loembé. Fièrement, elle clame que « la Semaine africaine, c’est de porter les couleurs de nos savoir-faire des uns et des autres même en leur absence ».Unesco-Semaine Africaine 2018 Audrey Azoulay directrice de l'Unesco émerveillée devant les tableaux de Vanessa Agnagna

 

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Unesco- Semaine Africaine 2018 Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco lors de la visite du stand du Congo Photo 2 : Unesco-Semaine Africaine 2018 Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco émerveillée devant les tableaux de Vanessa Agnagna Crédit photo : Jean Bedel Bango

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