Baccalauréat général : les candidats de la Maison d’arrêt de Brazzaville bénéficient des mêmes conditions que tous les autres

Jeudi 14 Juin 2018 - 13:07

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Les épreuves écrtites dans le centre de détention ont été lancées, le 13 juin, par le directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel Jean-Blaise Komo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Privés, certes, de liberté, les candidats détenus à la Maison d’arrêt et de correction de Brazzaville passent le baccalauréat général, session de juin 2018, dans les mêmes conditions que ceux qui jouissent de leur liberté. En effet, conformément à un arrêté conjoint signé par les ministres en charge de l’Enseignement et celui de la Justice, le centre a ouvert ses portes le 13 juin où les candidats de la Série A4 et D ont passé l’épreuve des mathématiques. Le chef du centre a salué le calme observé par les candidats qui ne sont pas, d’après lui, agités comme s’ils s’étaient préparés avant pour cet examen.

Le calendrier prévoit ce 14 juin le français et l'anglais pour les candidats de la série A, et les sciences physiques et anglais pour les séries scientifiques. Le 15 juin, le tour reviendra à l’histoire-géographie et la 2e langue pour la série A4, tandis que la série D affrontera les Sciences de la vie et de la terre ainsi que la géographie. Le dernier jour est, quant à lui, réservé aux épreuves écrites de philosophie et d’éducation physique et sportive.

Lançant ces épreuves, le colonel Jean-Blaise Komo a rappelé que les candidats détenus étaient des citoyens congolais et ont le droit de composer comme les autres apprenants dans les différents centres. Il s’agit, a-t-il expliqué, de la politique du gouvernement que son administration est tenue d'appliquer. « Le ministre de la Justice est aussi garant des droits humains. Dans ce sens, il fait respecter les droits de chaque citoyen détenu dans les différentes maisons d’arrêt du pays. Il y a un arrêté conjoint signé par le ministre en charge de l’Enseignement et celui de la Justice que nous mettons en application chaque année. Après le baccalauréat, nous attendons le BEPC et le CEPE », a conclu Jean-Blaise Komo, précisant qu’en cas d’admis, sa hiérarchie décidera.

Notons que cinquante-sept candidats qur les soixante inscrits passent les épreuves écrites au centre de la Maison d'arrêt de Brazzaville.

Parfait Wilfried Douniama

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