Formation à distance : recyclage des universitaires sur la scénarisation pédagogique

Mardi 17 Juillet 2018 - 14:00

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Le vice-recteur de l'Université Marien-Ngouabi chargé des Affaires académiques, le Pr Jean Maurice Ouamba, a indiqué, le 13 juillet, que les Technologies de l’information et de la communication (TIC) deviennent une exigence et un critère d’évaluation dans l’enseignement supérieur.

Jean Maurice Ouamba a fait sa déclaration lors de la clôture de l’atelier sur le thème « Les fondamentaux de la scénarisation pédagogique », organisé par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) au Campus numérique.

 Selon lui, l’utilisation des TIC devient une exigence et un critère important d’évaluation pour une inscription aux listes d’aptitudes aux différentes fonctions de l’enseignement supérieur. 

L’atelier avait pour rôle de concevoir les formations efficaces en ligne en articulant, de façon structurée et pertinente, les connaissances visées et les activités proposées aux apprenants, développer la capacité des apprenants à innover en intégrant de nouvelles approches pédagogiques.

Le facilitateur de la formation, Peter Kidoudou, a donné les enseignements sur les techniques de mise en ligne des cours. Selon lui, les universitaires utilisent déjà l’outil internet mais ne sont pas habitués aux techniques de la scénarisation (découpage des cours en séquences pédagogiques). « Au sortir de cette formation, les apprenants seront à mesure d’établir les scénarios et d’améliorer certaines choses. L’inquiétude se situe au niveau de l’accès à l’outil internet afin de permettre aux étudiants de consulter régulièrement les cours », a-t-il dit.  

Alain Fernand Loussakoumounou, maître-assistant au Cames, apprenant à cet atelier, a salué l’initiative de l’AUF. « Les enseignements ont été de bonne qualité, surtout avec l’évaluation des enseignants au niveau du Cames et aussi au niveau de la capacité à innover en termes de pédagogie universitaire. Nous avons des cours caducs qui nécessitent d’être mis à jour et publiés pour être consultés par un large public », a-t-il indiqué.

 De son côté, Brice Mohondabéka, enseignant de literrature francophone à l’Ecole nationale supérieure, a ajouté que tout est possible aujourd’hui de mettre les cours en ligne et créer un espace pour ses enseignements. « La formation a été très capitale en termes d’amélioration des cours, la visibilité des cours entre les enseignants, la distance avec les étudiants, de pléthore des classes ainsi que d’échange entre les enseignants et leurs étudiants et bien d’autres », a-t-il déclaré.

Notons que l’AUF organise de plus en plus des formations à Brazzaville. Parmi celles-ci, figurent la sensibilisation des agents des différentes administrations aux offres des formations à distance, la formation sur la création et la gestion de site ainsi que la formation des documentalistes sur les ressources éducatives libres et la nouvelle version du méta portail de l’initiative pour le développement du nouvel espace universitaire.  

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les apprenants en pleine formation (Adiac)

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