Traversée de la rivière Tsiémé: un calvaire pour les habitants du quartier 58Lundi 23 Juillet 2018 - 20:32 La zone étant totalement envahie par les eaux du ruisseau, entre Mikalou et Moukondo, dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, Ouenzé, pour aller dans un sens comme dans l’autre, la population utilise des pirogues ou des passerelles de fortune érigées par les jeunes, moyennant une pièce de cent francs CFA.
À cet effet, pour aller d’un point à l’autre, par manque de ponts, les usagers sont obligés de braver des ponts de fortune, parfois submergés par les eaux, ou d’emprunter les petites pirogues, en dépit du courant d’eau qu’on observe le long de ce ruisseau, au risque et péril de leur vie. Les passants sont astreints à payer une taxe illégale allant de 50 à 100 F CFA, imposée par les jeunes qui en font une activité lucrative quotidienne. L’unique pont appelé « Pont Lolo », qui facilite le passage entre Mikalou et Moukondo, a été construit en 2017 par un particulier. Mais à cause des pluies torrentielles, il s’est affaissé et se submerge de temps en temps. Indignés, les habitants sollicitent des pouvoirs publics des solutions idoines. « À la suite des pluies torrentielles, le pont peut rester submerger deux à trois jours. À ce moment-là, la pirogue reste l’unique recours pour nous mais ce n’est toujours pas facile lorsque nous avons des marchandises à transporter. Au regard de la souffrance que nous endurons, cette partie de Ouenzé mérite une attention particulière », a déclaré un habitant de cette zone qui a requis l’anonymat. « Payer 100 F CFA à chaque passage, cela ne nous arrange pas, compte tenu de notre faible pouvoir d’achat. Nous demandons seulement au gouvernement de nous construire des ponts le long de cette rivière », a souhaité Nké, une autre habitante de ce quartier. Merveille Atipo (Stagiaire ) Légendes et crédits photo :A défaut des ponts, la pirogue reste l'un des moyens pour traverser la rivière Tsiémé, dans le quartier 58- Ouenzé/ Photo Adiac Notification:Non |