4e édition du concours de plaidoirie : trois élèves avocats sur le podium

Samedi 4 Août 2018 - 16:30

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La compétition organisée le 3 août au parquet de Brazzaville par le Conseil du barreau a été rehaussée de la présence du ministre de la Justice et des droits humains et du premier président de la Cour suprême.

Le bâtonnier du barreau de Brazzaville, André François Quenum, a indiqué que « le concours de plaidoirie s’explique dans le cadre de la formation des jeunes avocats », rappelant, par ailleurs, les critères de sélection des lauréats.

Dix candidats ont pris part à cette épreuve avec chacun un thème proposé par le Conseil du barreau de Brazzaville et développé en dix minutes et même plus pour certains.

Parmi les thèmes, on a noté « La peine de mort », « Le procès équitable réalité ou chimère ? », « La thèse positive et négative du procès équitable », « La CPI est-elle à la hauteur de ses ambitions ? » et bien d’autres.

L’objectif visé par ce concours était de permettre aux jeunes avocats, arrivés à la fin de leurs stages, de s’imprégner des paramètres de la profession et de déceler certains talents. Au terme de celui-ci, le jury a décerné des prix aux trois lauréats sélectionnés.

Le premier prix, un ordinateur, a été remis à Gyslain Nkounkou qui a en même temps reçu le prix de l’éloquence.  Le deuxième, un porte document, a été remporté par Scrutin Mouyeti et enfin, le troisième, un lot de livres, a été attribué à Annie Babakana, épouse Koussoukaya. Ces trois lauréats recevront aussi des attestations.

Prenant la parole à cette occasion, le ministre de la Justice et des droits humains, Aimé Wilfrid Bininga, a d’abord déploré le fait que le métier d’avocat est de plus en plus délaissé par les jeunes générations avant de souligner que la plaidoirie n’est pas seulement l’art de convaincre l’autre. L’avocat, a-t-il dit, doit surtout se distinguer par la force de l’argument et avoir la maîtrise de soi.

Clôturant la cérémonie en lieu et place du ministre de la Justice, le premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, a remercié l’assistance venue prendre part à ce concours avant d’adresser ses éloges aux dix participants. Il a cependant fait remarquer que dans les prestations des uns et des autres, il y a eu une petite dose de passion.

Rappelons que la première édition de ce concours a eu lieu en 2007, la deuxième en 2009 et la troisième en 2013.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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