Droits humains : des sénateurs visitent quelques commissariats de police

Mardi 7 Août 2018 - 20:00

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Le président de la Commission Défense et sécurité du Sénat, Gabriel Zambila, et quelques-uns de ses collègues ont été, le 7 août, au siège de la direction départementale de la police, au Commissariat central du Djoué et à celui de la Tsiémé communément appelé « Kibéliba », question d’aller s’enquérir des conditions de travail du personnel et de détention des prisonniers.

« Nous sommes venus voir vos conditions de travail et de détention des personnes mises aux arrêts », a déclaré Gabriel Zambila. La visite a commencé par la présentation des organigrammes des commissariats par les responsables en charge de ces structures avant d'indiquer à la délégation du Sénat les différentes missions qui leur sont assignées, notamment celles d’assurer la sécurité des personnes et des biens ainsi que le maintien de l’ordre.

Après les échanges de travail, la délégation est passée à la visite proprement dite des lieux de détention pour voir les conditions d’incarcération des prisonniers. À la direction départementale, par exemple, celle-ci a pu visiter la cellule où sont détenus les huit rescapés du drame de Chacona.

À propos, le président Gabriel Zambila a laissé entendre: « Si les fautes ont été commises, les sanctions doivent être prises.  Il faut que l’on sache que s’est-il exactement passé. Il faut que ce dossier soit pris à bras le corps. C’est ça la République ».

Abordant la question des difficultés auxquelles ces commissariats sont confrontés, leurs responsables ont signifié que celles-ci sont de plusieurs ordres, entre autres, le déficit en personnel et en logistique. Le directeur départemental de la police, le colonel Jean-Pierre Okiba, a fait savoir que la hiérarchie se battait pour pallier ces manquements.

Précisons que cette visite s’est inscrite dans le cadre de la mise en application de la loi de programmation de la force publique votée par le Sénat, laquelle malheureusement n’a pas pu être mise en application faute de moyens. « C’est à travers cette loi que nous aurions pu avoir des structures beaucoup plus fiables et un personnel plus formé. Malheureusement, les moyens ne l’ont pas permis », a déporé le président Gabriel Zambila.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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