Présidentielle 2018 : Michel Okongo Lomena se retire de la course

Jeudi 23 Août 2018 - 19:57

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Le président du parti politique Unité des valeurs avance quelques raisons pour justifier son désistement dont principalement l’absence de lisibilité, de traçabilité, de visibilité et d’inclusivité du processus électoral.  

Au total, ils étaient vingt-cinq candidats officiellement enregistrés par la Centrale électorale à s’être embarqués dans la course à la présidentielle après avoir fait acte de candidature. Aujourd’hui, il n’en reste que vingt-quatre après le désistement inattendu de Michel Okongo Lomena du parti politique Unité de valeur. Ce dernier a retiré, le 22 août, sa candidature, à la surprise générale via un communiqué que ses services de communication ont diffusé.

Michel Okongo croit avoir de bonnes raisons de se retirer du challenge présidentiel. Il évoque, entre autres, l’absence de lisibilité, de traçabilité, de visibilité et d’inclusivité du processus électoral tout en critiquant l’intrusion de la majorité présidentielle au cœur du système électoral afin, dit-il, de le torpiller. Le président du parti Unité de valeur stigmatise également la « prise en otage du processus électoral par la majorité présidentielle au pouvoir en dépit de la mise à l’écart, réelle ou supposée, du chef de l’État ». Enfin, il dénonce la violation par la Commission électorale nationale indépendante du calendrier électoral avec pour conséquence le retardement de la tenue des élections le 23 décembre. Il rejette également la machine à voter que la Centrale chercherait, selon lui, à vouloir imposer à tout prix de manière unilatérale, nonobstant les faiblesses de cette approche technologique décriée par de nombreux experts.  

C’est pour toutes ces raisons que le candidat Michel Okongo s’est décidé de rendre le tablier, estimant que c’était trop risqué d’aller aux élections dans ces conditions. Ce qui, d’après lui, aurait conduit le pays dans une période d’instabilité pouvant engendrer de graves menaces pour la sécurité de la nation et de la sous-région pendant la période post-scrutins. Il est cependant resté muet sur ce qu’il comptait faire ni sur le candidat de l'opposition sur qui, éventuellement, il pouvait reporter ses voix en cas d’effectivité des scrutins le 23 décembre.             

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Michel Okongo

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