Journée internationale de la démocratie : le parlement congolais soucieux de renforcer le contrôle parlementaire

Lundi 17 Septembre 2018 - 17:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L'événement célébré le 15 septembre de chaque année a été placée cette fois-ci sur le thème « Et si le contrôle parlementaire n’existait pas ? »  

Le parlement congolais, par la voix du deuxième secrétaire de l’Assemblée nationale, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, a rendu publique une déclaration dans laquelle il a exhorté les députés et sénateurs à renforcer le contrôle gouvernemental en cette période de crise économique que traverse le Congo.

« C’est en remplissant efficacement cette obligation constitutionnelle que les parlementaires se rendront plus utiles au pays et donneront à l’institution sa légitimité et sa crédibilité. Le contrôle parlementaire est une des fonctions basiques des parlementaires, en même temps qu’il est un élément essentiel de l’équilibre des pouvoirs dans un régime démocratique », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou a noté que le parlement est le lieu par excellence de l’affrontement politique entre les diverses parties prenantes au débat démocratique, tout en précisant que la logique partisane devrait céder la place au compromis dans la recherche de l’intérêt collectif pour satisfaire les attentes de la population dont les parlementaires ont reçu mandat et à laquelle ils ont l’obligation de rendre des comptes.

« Pour atteindre cet objectif, deux conditions sont à remplir: l’obligation bien comprise par les parlementaires d’exercer un contrôle permanent sur l’action du gouvernement et l’appropriation par ce dernier du bien-fondé de ce contrôle qui est un facteur d’efficacité dans sa conduite des affaires de l’Etat », a-t-il renchéri.

Avant d’ajouter que « l’importance du contrôle parlementaire étant d’améliorer la gouvernance, les parlementaires doivent dépasser tous les clivages pour se hisser au niveau des exigences des temps actuels ».

En effet, a poursuivi le deuxième secrétaire de l'Assemblée nationale, la faculté qu’a le parlement congolais aujourd’hui de porter à la justice des faits de mauvaise gestion perpétrés par les membres du gouvernement lui confère une arme de dissuasion.

« Les instruments récemment adoptés au niveau de la Cémac sont édifiants à ce sujet et ne laissent aucune place ni à l’atermoiement ni à la confusion », a-t-il conclu.   

Rappelons que la journée internationale de la démocratie a été instituée en 2007 par l’Assemblée générale des Nations unies, à la suite de l’adoption de la Déclaration universelle sur la démocratie par les parlements membres de l’Union interparlementaire, lors de sa 98e conférence tenue au Caire, en Egypte, du 11 au 16 septembre 1997.

 

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Le deuxième secrétaire de l'Assemblée nationale, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou

Notification: 

Non