Pool: la force publique et la société civile sensibilisées aux droits de l’homme

Mercredi 19 Septembre 2018 - 18:27

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À l’initiative du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) et du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), en partenariat avec les autorités congolaises, une série de formations sur la promotion des droits de l’homme et la réconciliation se tient du 17 au 22 septembre, à Kinkala, chef-lieu du département.

Soixante-quinze personnes, notamment des policiers, gendarmes et membres de la société civile du département du Pool participent à la formation. L’objectif étant le renforcement de leurs capacités dans le domaine des droits de l'homme et la mise en place des points focaux dans les commissariats, les brigades de gendarmerie et sièges des organisations de la société civile locale. Tout ceci aux fins de redynamiser le système d’alerte des violations des droits de l’homme dans le département.

En effet, ces formations sont assurées par les experts du Bureau des Nations unies pour l’Afrique centrale, basé à Libreville, ainsi que ceux du Centre des Nations unies pour les droits de l’homme et de la démocratie, basé à Yaoundé. Le coordonnateur résident du Système des Nations unies (SNU), Anthony Ohemeng Boamah, s’est félicité de la volonté du gouvernement de restaurer et faire perdurer la paix au Pool.   Ce qui se justifie, d’après lui, par les récents développements positifs observés, la signature de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités et la levée du mandat d’arrêt contre le pasteur Ntumi.

« Cet accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités se présentait comme une opportunité pour la communauté internationale d’aider le Congo à relever les défis importants du DDR. Avec le retour de la paix, il nous faut désormais s’atteler à consolider le processus de réconciliation, de dialogue et renforcer les initiatives du relèvement », a-t-il laissé entendre.

Selon lui, l’objectif global est de contribuer véritablement à consolider la paix. Pour ce faire, la force publique et les organisations de la société civile ont un rôle important à jouer. Exprimant sa gratitude au gouvernement congolais pour ses efforts inlassables visant la restauration de la quiétude de la population, Anthony Ohemeng Boamah espère que ces formations permettront aux participants d’être outillés pour la promotion des droits de l’homme.

Lançant cette série de formations, le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolélas, a rappelé qu’il s’agissait de l’un des trois volets du projet « Consolidation de paix », visant la promotion des droits humains. « La réconciliation et la prévention des conflits qui restent des volets du processus de pacification en cours dans le département du Pool, ne peuvent être atteintes sans passer impérativement par le respect des droits humains, notamment par les entités appelées à y veiller et particulièrement la police, la gendarmerie et la société civile », a-t-il indiqué, précisant que la guerre du Pool a occasionné de nombreuses conséquences  dont les violations des droits humains. 

Notons que le SNU a offert des matériels de bureau aux différentes entités auxquelles appartiennent les participants.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les participants ; Anthony Ohemeng Boamah remettant le matériel au directeur départemental de la police du Pool /Adiac

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