Start-up : l’Etat congolais délimite clairement son niveau d’accompagnement

Mardi 25 Septembre 2018 - 19:48

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Le ministre des Petites et moyennes entreprises (PME), Bienvenu Liyota, a circonscrit l’action gouvernementale par des mesures incitatives pour développer l’écosystème des jeunes entreprises innovante en RDC. Il a promis de mettre des financements à la portée des jeunes qui se lancent dans des activités essentielles pour la société.    

Le 24 septembre, Kinshasa a abrité sa toute première édition de StartDRCCup dans les installations de l’ambassade des Pays-Bas. Une initiative saluée comme un pas de plus en direction des jeunes entrepreneurs. Ce genre de rencontre tend même à se multiplier à travers la ville, confirmant ainsi une véritable adhésion de la jeunesse dans cette formule plutôt gagnante et le désir d’accompagnement des institutions nationales. Hier encore, la filiale du groupe Orange en RDC a réceptionné une centaine de projets pour n’en retenir finalement que trois qui devront faire leurs preuves dans une compétition internationale sur le Prix Orange du meilleur entrepreneur. Ces plates-formes d’échanges permettent d’identifier des contraintes et des pistes de solutions durables.

Lors de la dernière rencontre à l’ambassade des Pays-Bas, le gouvernement de la République, par le truchement du ministre Bienvenu Liyota, a tenu à rassurer les entrepreneurs congolais du plein soutien des institutions nationales. En effet, nombre de participants se sont interrogés ouvertement sur la forme de collaboration à mettre en œuvre entre l’Etat congolais et les start-up, un phénomène qui gagne du terrain au fil des années. Bienvenu Liyota a commencé par confirmer l’amélioration en cours du cadre d’accompagnement pour conduire un nombre de plus en plus élevé des jeunes start-up dans la voie de la réussite. C’est le sens, d’ailleurs, des nombreuses réformes initiées depuis peu. Pour pousser les jeunes à y adhérer pleinement, la RDC a ouvert certaines brèches et mis en œuvre des mesures d’incitation à la pratique de ce business. Ces actions concourent bien entendu à l’amélioration du climat des affaires dans le pays.

Dans l’arsenal juridique, il y a des lois bien conçues pour permettre à la jeunesse de développer des activités. Le ministre a fait état, par exemple, des lois sur la sous-traitance et le code des investissements. Toutefois, a-t-il insisté, les effets restent mineurs, du moins pour l’heure. Les efforts fournis actuellement par les autorités publiques ne sont pas suffisants pour relever les défis qui s’imposent aux entrepreneurs congolais. Mais le principal objectif recherché n’est-il pas justement de pousser les jeunes à la créativité pour développer des start-up viables? Le gouvernement de la République espère renforcer son rôle dans ce secteur avec l’appui soutenu de la Banque mondiale. Il s’agit d’accélérer l’exécution du financement de ce partenaire stratégique pour le pays, un autre défi qui s’annonce déjà difficile. Bienvenu Liyota promet de mettre l’argent des partenaires au développement à la disposition de ces jeunes.

Laurent Essolomwa

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