Humour : la onzième édition du festival Tuseo a vécu

La onzième édition du festival international du rire (Tuseo) a accueilli, entre autres, les artistes  Meddy Johnson du Maroc; La Jaguard premier, du Burkina Faso ; Henri David Cohen, de France ; Rosamary Omorogbe, du Nigeria ; Abelle Bowala, de la République démocratique du Congo (RDC) ; Yann Koko, du Gabon ; Kartsym, du Tchad ; Thérèse N’Daye, de la Guinée Conakry ; Weilfar Kaya, Juste Parfait Menidio, Titus Kosmas, Cerveau magique, Boris, Thales, Tuseo family stand up et Fortuné Bateza, du Congo-Brazzaville.

Dans son mot de circonstance, la promotrice et organisatrice de ce festival, Lauryathe Bikouta, a remercié infiniment l’IFC qui ne cesse d’accompagner Tuseo depuis 2005, soit une année après sa naissance en 2004. S’adressant au public, elle a eu des mots aimables.

« Nous sommes très heureux une fois de plus de vous accueillir en ces lieux, parce que vous êtes un grand partenaire de cet événement. Tuseo veut dire rire, parce qu’on ne vit pas seul, on vit avec les autres. Tuseo, veut dire aussi rassemblons-nous, réunissons-nous. C'est ce que nous faisons chaque année. Cette année, nous avons des artistes qui sont venus de partout et nous sommes très heureux d’être-là. Nous remercions également tous nos partenaires y compris tous les artistes qui sont venus », a-t-elle déclaré.

Lauryathe Bikouta a profité de l’occasion pour annoncer au public que pour la première fois, Tuseo a accompagné une association de France, dirigée par Mme Carole. Cette association s’appelle ''Regards du cœur'' et œuvre pour la solidarité sous toutes ses formes avec deux axes essentiels : la scolarisation des enfants et le soutien aux femmes pendant les accouchements. Avant l’ouverture du spectacle, sa présidente a séjourné à Dolisie grâce à Tuseo et l’IFC. 

« Ce n’est pas moi que vous êtes venus voir, mais plutôt vos artistes, place alors au spectacle », a-t-elle lancé.

C’est l’artiste musicienne ouest-africaine Valdie Mikamona, très applaudie, qui a ouvert le bal par une excellente prestation. 

Charité bien ordonnée commençant par soi-même comme le dit l’adage, le rire à proprement parler a débuté par l’entrée sur scène du duo congolais, Boris et Thales. Ces deux intellos asthmatiques ont galvanisé la salle, avant que le comédien nigérian, Charlie Poetry, n’appuie sur l’accélérateur avec "Je fais de l’humour". Le pays hôte est remonté de nouveau sur la scène à travers l’humoriste Aristote Kaya, le cerveau magique du Congo, qui a présenté un spectacle intitulé  "Lasorcellerie de chez nous". La RDC n’est pas restée en marge de la fête internationale du rire. Elle a été représentée par la brillantissime humoriste Abelle Bowala, dans "Les couleurs ça se mélange". Pareil pour le Gabon, représenté par le comédien Yann Koko, dans "Yann Koko à quel niveau ?". La première soirée a été bouclée par l’un des grands humoristes congolais, Weilfar Kaya, dans un spectacle intitulé "Au royaume des femmes". L’humoriste a enseigné au public, à travers ce spectacle, comment vivre avec la femme.

Le rendez-vous s’est poursuivi le 26 octobre avec les humoristes Titus Kosmas du Congo, dans "Titus Kosmas remonte sur scène" ; le Nigérian Rosmary Omorogbe dans  "Avant et après"; le Burkinabé La Jaguar premier dans un spectacle dénommé "La vie n’est pas facile". Le comédien français, Henry David Cohen, a présenté un one man show intitulé "Le tour du monde en 180 vannes". Et le Congolais Juste Parfait, comme il sait le faire, a animé la salle avec "Nous pays de merde".   

Les spectacles de la onzième édition de Tuseo ont pris fin, le 27 octobre, à travers des one man show, présentés respectivement par le Marocain Meddy Johnson, dans "Coucou c’est moi" ; Thérèse N’Daye de la Guinée Conakry qui a présenté "Les femmes" ; le Tchadien Kartsym dans 3Mon parcours"; Tuseo family du Congo dans "La crème off". Comme on ne peut parler du rire au Congo sans citer Fortuné Bateza, l’homme a été présent à ce grand-rendez-vous du rire à travers le spectacle "Ce monde est fou".

Notons qu’au programme de ce festival, outre les spectacles, il y a eu aussi des ateliers, des rencontres et gacs. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine, toujours à l’IFC. Sa directrice déléguée, Marie Audigier, a donné sa caution de continuer à soutenir ce festival, dont la onzième édition a impacté davantage.