Addictions de rue: les jeunes sensibilisés au phénomène

Samedi 17 Novembre 2018 - 12:30

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Les experts du monde socio-éducatif et médical ont eu des mots simples, le 15 novembre, à l’Institut français du Congo (IFC), à Pointe-Noire, pour amener les jeunes à comprendre les risques des addictions du tabac, du cannabis et de bien d’autres drogues.   

Pour éviter de devenir une personne addicte, le mieux serait de ne jamais commencer à consommer ou à goûter un produit psychoactif ou sans substances. C’est l’un des messages que les intervenants à l'activité ont livré auprès des jeunes.

En effet, une initiation précoce au tabac et au cannabis accroît les risques de dépendance ultérieure et les dommages sur la santé. Informer les plus jeunes sur les risques liés à l’usage des drogues est donc un enjeu de santé publique.  

En organisant cette activité, l’IFC, en partenariat avec le Samu Social, a permis à de nombreux jeunes élèves en âge de devenir des futurs pères et des futures mères d’avoir une réflexion autour des comportements responsables sur le thème « Les addictions de rue ».

Les experts du monde socio-éducatif et médical ont exposé sur le paysage des  drogues souvent consommées par les jeunes, notamment le  chanvre, la colle par inhalation mais également le Tramadol, un antalgique puissant qui, aujourd’hui, est détourné de sa prescription d’origine, distribué dans un dosage spécifique supérieur aux posologies médicales et s’est transformé en « cocaïne du pauvre ».

Ces jeunes ont profité des conseils des intervenants spécialisés et axés sur la transmission de savoirs et d’attitudes favorables. Ce qui les a, d’ailleurs, permis de mieux comprendre les risques et les dangers liés à l’usage du tabac, du cannabis et de bien d’autres drogues illicites ou licites.  

 Le témoignage de Mousse, artiste et ancien dealer, a corroboré le côté néfaste de ces drogues. « En tant que grand frère et ancien accro aux drogues, je vous conseille de ne pas toucher à la drogue car, une fois on est dedans, c’est difficile de s’en sortir », les a-t-il prévenus.  

Notons que l’objectif de cette activité était de dresser un état des lieux des comportements addictifs, de tenter d’appréhender ce phénomène peu connu au Congo, encore moins pris en compte sur les plans thérapeutique et social.

 

 

 

 

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants à la séance de sensibilisation / Adiac

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