Centre hospitalier universitaire : des solutions pour l’ensemble du personnel

Jeudi 13 Décembre 2018 - 15:30

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La session de la Commission paritaire d’avancement et de la sécurité sociale (CPASS) de l'établissement sanitaire s'est tenue le 7 décembre, à Brazzaville, afin d’examiner et de régulariser la situation socio professionnelle de huit cent six  agents, au titre de l'année 2018. La restitution des travaux s’est déroulée le 13 décembre.

Selon la synthèse de la classification des documents présentés au cours de la session, sept cent dix-sept dossiers du personnel contractuel et quatre-vingt-neuf du personnel assimilé ont reçu le quitus de la CPASS-2018. Il s’agit de cent quatre-vingt-dix dossiers des agents des services administratifs et techniques, soit cent soixante-treize contractuels et dix-sept assimilés ; soixante-dix-huit dossiers du personnel médical composé de soixante-deux contractuels et dix-sept assimilés) ; quatre cent quatre-vingt-dix-huit dossiers du personnel paramédical (quatre cent trente-cinq contractuels et cinquante-quatre assimilés) et quarante-huit du personnel des services généraux (quarante-sept contractuels et un assimilé).

La CPASS -2018 a  régularisé la situation administrative de dix-huit agents qui n’ont pu être avancés pour diverses raisons, lit-on dans la note explicative accompagnant les différents dossiers. Il s’est agi des erreurs sur l’attribution des échelons à l’issue du travail effectué le 28 avril 2015 par la commission relative à la bonification d’échelons accordée à certains agents ayant atteint l’indice plafond dans la convention collective de 1991. On note aussi la non notation de certains par leurs chefs de service.

Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, rappelons-le, est né des cendres de l’ancien Hôpital général. Etablissement universitaire, il compte actuellement deux mille cents agents toutes catégories confondues. Il a pour missions d’assurer des soins de haute qualité à la population, la recherche et la formation ainsi que la promotion biomédicale. Il compte huit cent soixante lits et dispose d’un plateau technique permettant de réaliser des grandes opérations médicochirurgicales. Sommet de la pyramide sanitaire au Congo, il est confronté à d’énormes difficultés techniques, matérielles et financières ne lui permettant plus d’accomplir correctement ses missions cardinales.

Le directeur des ressources humaines, Emery Mbossa, a présidé la cérémonie d’ouverture de cette réunion, informant la presse que le CHU gère, en principe, trois catégories socioprofessionnelle d’agents. « Mais, en ce qui concerne le personnel bi-appartenant, le CHU-B ne gère pas leurs avancements, c’est à l’Université Marien-Ngouabi où tout se fait pour eux. Le CHU-B par contre ne s’occupe que des contractuels et des assimilés », a-t-il expliqué.

Guillaume Ondzé

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