Violences électorales : Stephen Bwansa appelle à l'apaisement et au respect des règles du jeu

Jeudi 13 Décembre 2018 - 19:39

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Le responsable de la cellule spéciale PPRD/Asie au sein du Front commun pour le Congo (FCC) a réagi après les incidents survenues lors de l'arrivée de Martin Fayulu au Grand Katanga afin de battre campagne dans cette partie du pays.

Le candidat de la coalition d’opposition Lamuka à la présidentielle, Martin Fayulu Madidi, a fait face à des violences policières alors qu’il battait campagne dans le Grand Katanga. Déjà, son avion avait été empêché d’atterrir à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema. Cette situation a suscité des réactions aussi bien dans le camp de l’opposition que celui du FCC, plate-forme électorale du camp présidentiel.

Responsable de la cellule spéciale PPRD/Asie auprès du candidat président de la République, Emmanuel Ramazani Shadary, Stephen Bwansa, qui est également représentant du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) en Chine, a appelé à l’apaisement après avoir appris les incidents de Lubumbashi, à l’arrivée de Martin Fayulu dans la capitale congolaise du cuivre. Il a noté que l’usage du gaz lacrymogène par la police a juste été, pour lui, un moyen efficace de le protéger d’une éventuelle agression. « À mon avis,  les services ont fait usage des bombes lacrymogènes comme moyen de protéger les uns et les autres des dégradations diverses. Ce sont des mesures sécuritaires circonstancielles qui sont appliquées par notre police. En principe, ces mesures s’appliquent à tous les candidats selon la loi. S’il y a eu des morts, laissons la police locale faire son travail », a-t-il laissé entendre, dans un entretien avec la presse. Et de poursuivre : « Toutefois, le rapport des services de sécurité sera envoyé au gouverneur de province afin qu’il le fasse parvenir à qui de droit. Cela, en vue de voir, au besoin, comment et dans quelle circonstance prévue par la loi électorale, renforcer ce dispositif sécuritaire afin de sécuriser les candidats, ainsi que les personnes et leurs biens ».

Pour Stephen Bwansa, le candidat Martin Fayulu a été sécurisé et accompagné vers le lieu où il devait aller. « La sécurité est une affaire d’État, ainsi que les candidats qui cherchent à se faire élire selon la loi et les règles électorales dûment convenues. Par exemple, il y a la date du scrutin qui est fixée au 23 décembre 2018, il y a le mode de scrutin et l’utilisation de la machine à voter, pour imprimer les bulletins de votes à quelque jour des élections », a indiqué Stephen Bwansa.  « Il faut être raisonnable et ne pas changer les règles du jeu de ce processus. Nous sommes tous fils de ce pays. Si parmi les candidats président de la République, certains mobilisent la population pour aller demander des bulletins papiers le jour des élections là où la Céni, organe de l’État, prévoit autre chose, il y a manifestement un blocage. C’est une violence contre les intérêts légitimes des Congolais », a-t-il signifié.

Le représentant du PPRD/Chine a rappelé que le peuple tout entier avait convenu d’aller aux élections et il n'est pas question, à ce stade, de distraire la population et la communauté internationale par des cris des secours politiciens. « Le peuple est mûr et nous devons lui donner la dignité en lui laissant la possibilité de se choisir un candidat qui va présider le pays. Moi, j’ai choisi le candidat numéro 13, Emmanuel Ramazani Shadary, qui est l’homme capable de répondre aux enjeux actuels de notre pays », a-t-il conclu.

Martin Enyimo

Légendes et crédits photo : 

Stephen Bwansa, responsable de la cellule spécial PPRD/Chine

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