Le Saviez-vous ? Le Coca-Cola serait parfois un contraceptif

Vendredi 11 Janvier 2019 - 11:03

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S’il y a bien une compagnie qui fait l’objet d’un tas de mythes plus ou moins farfelus, c’est bien la Coca-Cola. On dit que si on plonge une dent de lait ou un steak durant une nuit dans du Coca-Cola, au matin le tout aura été dissous. On dit aussi qu’avec une bouteille de Coke, on peut nettoyer des taches de sang, laver son moteur d’automobile, faire briller du chrome, prévenir la corrosion, faire sa lessive et, en cas de besoin, on pourrait apparemment même s’en servir comme spermicide.

Coca-Cola ne fait certes pas la promotion de son produit en tant que douche vaginale de dernier recours mais l’idée n’est pas nouvelle. En effet, Coke (et Dr Pepper dans certains Etats des États-Unis) fait partie de la contraception traditionnelle pour beaucoup d’Américains et ce, au moins depuis les années 1950. La conviction commune :  l’acide carbonique contenue dans le Coca-Cola aurait le potentiel d’éliminer les spermatozoïdes au contact. Ainsi, la jeune fille qui fait des cabrioles avec son petit copain et qui n’a d’autres recours peut en tout temps, en toute sécurité, en toute légalité et à peu de frais se décapsuler un soda, secouer le contenant un grand coup et s’expurger pleinement à l’aide du jet effervescent avant de retourner chez papa, maman, blanche comme neige.

Plusieurs études ont été réalisées au fil du temps afin de tester le produit à cet effet mais aucune étude valable ne prouve, hors de tout doute, que le Coca-Cola puisse être un spermicide efficace. Il l’est certes plus que de l’eau, les scientifiques s’entendent là-dessus mais le fait que le jet produit par l’échappement du gaz carbonique puisse à tout le moins diluer le sperme ne fait pas du Coca-Cola un tueur de spermatozoïde.

Par contre, une étude, menée par des chercheurs nigériens, aurait révélé que Krest, une boisson au citron manufacturée par Coca-Cola en Afrique, s’en serait plutôt bien sortie à cet égard. Si bien que les Africains auraient recommandé des études supplémentaires aux Américains afin qu’ils puissent juger par eux-mêmes du grand potentiel contraceptif de leur boisson locale.

 

Jade Ida Kabat

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