Fédérations congolaises de judo et taekwondo : des mandats exceptionnels

Samedi 26 Janvier 2019 - 11:50

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Les instances dirigeantes des deux fédérations sportives nationales qui seront mises en place sous peu n’auront pas quatre ans de mandats comme le prévoient les statuts et règlements.

Déchirées par des litiges internes, la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécojuda) ainsi que celle de taekwondo (Fécotae) tiendront bientôt des assemblées générales électives extraordinaires. La décision a été prise par le ministère des Sports et de l’éducation physique, en intelligence avec le Comité national olympique et sportif congolais pour sortir les deux disciplines de l’ornière. La note du ministre Hugues Ngouélondélé, rendue publique le 15 janvier, fixe la tenue de ces échéances dans un délai de trente jours à partir de cette date. Il ne reste donc plus que quelques jours pour y arriver.

Selon les statuts et règlements des différentes fédérations sportives, un bureau exécutif est élu pour un mandat de quatre ans. La durée tient compte des olympiades au plan international. Une olympiade commence à la fin des Jeux olympiques et prend fin aux Jeux olympiques suivants. Ainsi, les bureaux de la Fécojuda et de la Fécotae qui seront mis en place n’auront que des mandats d’une vingtaine de mois sinon moins. L’olympiade dans laquelle s’inscrit ces mandats prendra fin après les Jeux olympiques de Tokyo 202, au Japon. Après quoi, toutes les fédérations sportives nationales devront être renouvelées.

En rappel, l’olympiade en cours avait débuté après les Jeux olympiques de Rio 2016, au Brésil. Les fédérations sportives nationales ont donc été mises, sauf celles de taekwondo au Congo. Les taekwondoins ne sont pas tombés d’accord sur plusieurs questions, notamment le corps électoral. Jusqu’à ce jour rien n’est fait et la fédération n’existe pas, le bureau sortant devant gérer les affaires courantes est fantôme. Le cas du Judo est tout autre. La fédération avait été mise en place mais, le fonctionnement a causé des déchirements internes, des querelles interminables. Violation des textes fondamentaux, des accusations de toute sorte qui ont amené les dirigeants de la discipline jusqu’à la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport. Seuls les électeurs pourront trancher dans les urnes pour mettre fin au désordre.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Les présidents sortants des deux fédérations appelés à convoquer les assemblées générales électives

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