Média : la vidéo exige plus d’aptitude et de fertilité d’esprit

Jeudi 21 Mars 2019 - 20:15

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Aucune cérémonie de mariage, d’anniversaire, de cinéma, de représentation théâtrale, de sketch, etc., ne peut se passer à Brazzaville sans que les organisateurs ne recourent à la vidéo. Ce secteur intéresse des jeunes qui espèrent gagner leur vie en ouvrant des studios de montage.

 

Le métier de la vidéo consiste à faire la prise de vue, le traitement des images et leur montage. Ouvert à toutes les catégories d’âge, il devient à l’ère du numérique un travail exigeant. Pour ce faire, il faut une caméra, un projecteur et un banc de montage avec des logiciels de dernière heure.

Kobos Emmanuel Destiné Trésor alias KBS est un jeune qui est dans la vidéo depuis bientôt dix ans. Il pense qu’il faut d’abord l’aimer avant de l’exercer.

« Le métier de la vidéo est un travail que j’ai aimé bien avant quand j’étais encore dans le monde de la musique, puisque j’ai été rappeur. Au fil du temps, j’ai eu cette envie de faire la vidéo, devenir cameraman et monter mes propres images », a indiqué Kobos.

Seulement, avec l’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ce métier nécessite un bagage intellectuel appréciable et un amour prononcé pour le numérique. Les clients devenus très exigeants, il faut de l’imagination quand il s’agit du design, de l’esthétique. Et l’inspiration exige une place de choix dans la création.

Si hier le travail se faisait avec des mini DV, de nos jours les choses ont évolué. La capture prend du temps.

« Une fois que vous avez retiré votre carte mémoire ou le support amovible de la caméra, vous faites le copier-coller sur le disque dur. Et vous vous mettez à travailler. Vous gagnez beaucoup en temps », a-t-il expliqué.

Malgré la crise actuelle dans le pays, les camaramen s’en sortent. La vidéo rapporte même si le gain n’est plus comme avant. Chaque week-end, il y a des cérémonies dans la ville. Il faut relever aussi que le métier de la vidéo est envahi par des gens qui ne l’exercent que par faute de mieux. Les résultats de leur travail sont catastrophiques à cause parfois de la mauvaise qualité des images.

KBS a formé des jeunes intéressés par la vidéo et pense que c’est un beau métier par rapport aux avantages qu’il procure. Il donne, entre autres, accès à plusieurs endroits. Même les plus fermés.

Il sied de rappeler que Kobos a, à son actif, plusieurs tournages avec des groupes de théâtre de la place de Brazzaville comme Les Best of Brazzaville, Les Charismatiques... Il nourrit une seule ambition : celle d’avoir une cinématographie.

A Ferdinand Milou

Légendes et crédits photo : 

Kobos Emmanuel Destiné Trésor alias KBS

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