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Samedi 14 Mars 2015 - 12:30

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Angélique Nzaou Tsimbi : « La liberté s’arrache, elle ne se donne pas, nous avons tous des talents »

La directrice départementale de la promotion de la femme dans le Niari, Angélique Nzaou Tsimbi, a appelé, le 8 mars dernier à Dolisie, les femmes de son département à créer des activités génératrices de revenus pour leur autonomisation. Elle a lancé cet appel au cours d’un meeting en salle organisé à la faveur de la Journée internationale de la femme, en présence des autorités préfectorales et municipales. La directrice départementale a, à cette occasion, convié les femmes à se prendre en charge et à jouer leur rôle d’éducatrices, en luttant contre l’analphabétisme de leur filles, car « éduquer une femme c’est éduquer toute une nation », a-t-elle martelé,  poursuivant que de cet acte dépend le développement de la femme du Niari mais aussi  son autonomisation.

Angélique Nzaou Tsimbi a, de ce fait, invité les femmes à travailler davantage afin de faire face à tous les maux et freins qui minent leur existence, notamment : la faible représentativité de la femme dans les sphères de prise de décision et le mauvais positionnement des femmes sur les listes électorales. Elles les invitées à s’engager dans un combat solidaire de revendication de leurs droits en vue d’améliorer leur niveau de vie. « La liberté s’arrache, elle ne se donne pas, nous avons tous des talents », a-t-elle précisé.

De son côté, le directeur du cabinet du préfet du Niari, Dieudonné Ngoma Bitanga, a attiré l’attention des femmes sur la légalisation de leurs droits, indiquant que cette lutte vient de l’Occident et a tendance à saper l’harmonie au sein de la famille. Il a, à cette même occasion, expliqué que quel que soit le niveau de revenus de la femme en Afrique, le pagne le plus cher reste celui acheté par son mari et c’est aussi la femme qui refuse à sa belle-sœur de demander l’autonomisation auprès de son frère. « L’autonomisation, c’est bien mais elle doit se faire dans une harmonie sociale », a-t-il dit. Dieudonné Ngoma Bitanga a demandé aux femmes du Niari de peser de tout leur poids sur le politique,  afin d’éviter  toutes formes de violence électorales dans le département du Niari, expliquant que la femme demeure la première victime et la cible dans les moments de tension.

Plusieurs activités, préludes à la journée du 8 mars, ont été programmées dans la ville de Dolisie par la direction de la promotion de la femme, à savoir, l’opération de planting d’arbres fruitiers avec 197 plants de safoutiers sur un hectare, ainsi que des activités sportives.

À l’occasion de cette même journée de la femme, une marche citoyenne, un défilé de mode et un don aux femmes vulnérables du 3ème âge ont été organisés par les femmes  du département.

 * Bouenza

 Un mort et plusieurs blessés dans un accident de circulation à Kimpambou

Un véhicule de marque Toyota Hilux à double cabines immatriculé 267 KK 4, en provenance de Dolisie dans le département du Niari, a fait le 8 mars dernier, un accident grave ayant causé la mort du capitaine de police Lazare Mbila et fait plusieurs blessés au village Kimpambou, dans le district de Kayes.

La Toyota qui avait à son bord 12 passagers dont six agents de la force publique et six civils, a dérapé, faisant trois fois tonneau. Des témoins ont évoqué la crevaison d’un pneu arrière couplée et un excès de vitesse. Parmi les nombreux blessés un officier de police, le commandant Nzali gravement atteint. Tous ont été transportés aussitôt à l’hôpital de base de Nkayi pour recevoir les premiers soins, avant qu’ils ne soient évacués à Dolisie pour certains.

Jean-François Ndengué face à la société civile et la force publique à Nkayi
Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndengué, a animé le 7 mars à Nkayi, département de la Bouenza, une rencontre citoyenne regroupant les chefs de quartier,  chefs de zone, chefs de  bloc et sages de la ville, élargie ensuite à la force publique.

Cette rencontre a été essentiellement axée sur «la préservation  de la paix, l’unité nationale chèrement acquise, après un cycle infernal de guerres civiles à répétition qu’a connues le Congo». Ces  violences, a dit le général Ndengué, ont beaucoup retardé le développement du pays et remis en question l’unité nationale, la paix des cœurs et des esprits, tout en soulignant la nécessité d’arrêter définitivement ce cycle sanglant dans  l’histoire du Congo.

Soucieux de tirer un trait sur cette parenthèse socio-politique peu glorieuse de l’histoire du Congo, le directeur général de  la police  a invité la force publique qui est apolitique,  la population de Nkayi et celle du département de la Bouenza  à préserver le corps social de l’usage d’expéditions punitives insensées, susceptibles d’entraver la paix sociale. Il a par ailleurs fait allusion à l’histoire du pays, jonchée de souvenirs effroyables tels des putschs, des conflits sanglants, assassinats, coups d’Etat, etc., dont bon nombre de Congolais gardent des souvenirs avec des  pincements de cœurs.

Pour éviter pareils épisodes, il a formulé le vœu que tous aient le devoir patriotique de citoyen dans la sauvegarde de la paix, la cohésion sociale et l’unité nationale. Aux membres de la force publique, le général  Ndengué a attiré leur attention, surtout sur ceux qui s’illustreraient par des attitudes incongrues envers la  population qu’ils sont censés protéger et ses biens, animés par un seul souci, celui du gain facile, en rançonnant à longueur de journée les paisibles citoyens.

« Ces comportements déviants doivent interpeller les autorités de la police nationale », a insisté le directeur général de  la police  qui a promis de mettre fin à ces pratiques et dérapages parmi les agents de l’ordre et de redorer  le blason terni de cette corporation.

Un nouveau commissaire central pour la ville de Nkayi

Le nouveau commissaire central de police de la ville de Nkayi, le commandant de police Ludovic Bantsimba Malhéra, a été installé dans ses fonctions le 7 mars par le directeur général de la police, le général Jean-François Ndengué. La cérémonie de son intronisation s’est déroulée à la place de la gare CFCO de Nkayi, en présence du préfet du département de la Bouenza, Célestin Tombé-Kendé et des autorités militaires et civiles dudit département. Nommé par arrêté n°2970/MID-CAB du 6 février 2015, le commandant Bantsimba Malhéra remplace à ce poste, le colonel William Okemba, nommé directeur départemental de la police à Ewo, dans le département de la Cuvette-Ouest.

Source: Agence congolaise d'information